Par Maitre Kiara Jinn
Le Bandara ou "coquille des sables" dans la langue devaronienne, est un petit coquillage bi-valves qui vit dans les rivières de Devaron.
Ils se regroupent en bancs (qui peuvent mesurer plus de IO m). Ils se laissent porter par les courants ou se reposent sur les bordures de sable. Ils se nourrissent des détritus qui passent à leur portée. Ils n’ont aucun problème pour trouver leur subsistance car ils sont capables d’avaler n’importe quoi.
Ils utilisent leurs puissantes mandibules et le sable qu’ils ingèrent comme un abrasif, pour écraser toutes sortes de matières. Ils en extraient la matière organique dont ils sont besoin. Ils mangent tant qu’ils peuvent avaler et peuvent consommer jusqu’à 10 fois leur poids.
Les pilotes devaroniens sont très prudents quand ils naviguent sur les rivières et approchent d’une rive occupée par les bandaras. Un bateau échoué sera très rapidement réduit en charpie.
Les femelles devaroniennes disent pourtant que les bandaras sont un danger pour leur planète. En fait, ils ne présentent qu’une nuisance supportable. Quand ils ont calmé leur appétit vorace et que les rivières sont débarrassées des bancs de bandaras qui peuvent représenter un danger pour les navigateurs, il n’y a pas d’incidents notables ou ils sont isolés. La véritable raison de la rancœur des femelles devaroniennes est la coutume de reproduction des bandaras.
En effet, durant les étés devaroniens, le mâle bandara doit prouver sa vigueur et sa capacité à procréer en chantant. Ce chant est produit par une vibration des longues valves qui forment leur coquille dorsale. Ces chants peuvent atteindre des volumes supérieurs à 160 décibels et atteindre une fréquence de 1100 à 300 000 kHz.
Un banc entier de bandaras qui attirent les femelles peuvent causer un désagrément certain aux humains et autres êtres qui les côtoient. Les crissements des valves deviennent très vite insupportables pour les oreilles.
Les mâles devaroniens sont parmi les seuls qui tolèrent ce vacarme. Cela annonce surtout l’arrivée imminente des femelles bandaras qui vont occuper les mâles le temps de la saison des accouplements. Le danger sera moindre pour les navires.
Les femelles de Devaron ont dépensé beaucoup d’énergie dans leurs tentatives de débarrasser la planète des bandaras. Ce fut sans succès. La rumeur court que des contrebandiers et autres commerçants furent recrutés pour se faire mais les mâles devaroniens, qui tenaient aux bandaras les en auraient empêcher.
La mythologie devaronienne dit en effet qu’un équipage qui voit un banc de bandaras sera chanceux.
Source :
- Creatures of the Galaxy (The Star Wars Roleplaying Game sourcebook)