Par Ithil of Endor
Depa Billaba était une femme chalactan fine et gracieuse. Elle avait les yeux noirs, le teint mat et une abondante chevelure d’ébène, élégamment maintenue par une coiffure tressée.
Son vêtement se composait d’une longue robe de bure brune, ainsi que de la traditionnelle cape Jedi. Elle n’arborait que rarement le sabre laser à sa ceinture, qu’elle ne portait qu’en dehors du temple.
Elle était reconnue par ses pairs comme une Jedi douce et réfléchie, perçue comme une figure sereine mais forte au sein du Conseil.
La jeune Depa fut l’unique survivante d’une attaque de contrebandiers qui décima sa famille. Elle fut sauvée par Mace Windu. Elle n’avait alors que 6 mois. Le chevalier reconnut en elle un très fort potentiel dans la Force et l’amena à Coruscant. Là-bas, elle reçut l’éducation Jedi et devint chevalier, par l’enseignement de maître Windu, dont elle fut la première padawan. Elle apprit de son maître la forme de combat VII ou vaapad, inventée par son propre mentor et qu’elle maîtrisait parfaitement.
Pour honorer ses parents disparus, la chalactan adopta la culture traditionnelle de son monde natal, Chalacta. Elle portait notamment à la naissance du nez les marques de l’Illumination, un gage de sa spiritualité qui lui furent donnés quand elle devint chevalier.
Elle fut la seconde plus jeune Jedi à prendre place au Conseil Jedi de manière régulière du temps de l’Ancienne République. Elle était assise entre Eeth Koth et Plo Koon au sein de l’assemblée Jedi. De part sa grande spiritualité associée à un lien très intense avec la Force, Depa était fortement « connectée » aux pensées des autres membres du Conseil ; ses capacités de voir la véritable nature de chacun aux travers de leurs pensées et de leurs actes, étaient célèbres dans le temple.
Elle siégeait quand le maître Jedi Qui-Gon Jinn présenta le jeune Anakin Skywalker, demandant qu’il suive l’entraînement Jedi. Elle assista également aux funérailles du maître sur Naboo, suivies par la parade marquant la libération de la planète peu après.
Peu après ces évènements, elle suivit son ancien maître Mace Windu, lors d’une mission dans un repère de contrebandiers, la lune de Nar Shaddaa.
Bien que présente sur Coruscant, elle ne fit pas partie des 200 Jedis qui s’envolèrent pour Géonosis. Elle resta au temple afin de veiller sur les élèves présents et de superviser leurs formations en cours.
Peu de temps après la bataille de Géonosis, une mission sur la planète jungle de Haruun Kal lui fut confiée.
Elle devait sur la planète d’origine de son ancien maître, former la résistance des tribus locales, tous les karunai étant sensibles à la Force, contre les séparatistes qui contrôlaient ce système planétaire stratégique.
L’armée séparatiste fut déboutée mais Depa ne revint pas. Elle ne donna aucun signe de vie pendant plusieurs mois et des rumeurs en parallèles se développèrent dans le Temple Jedi sur maître Billaba. Le choc intervint quand le Chancelier suprême Palpatine reçut l’enregistrement holo d’un massacre d’innocents dont Depa semblait l’instigatrice.
Mace Windu, mandé par le Conseil pour la retrouver, découvrit que sa première padawan avait renoncé à son engagement par conviction, persuadée qu’elle ne pouvait accomplir ce à quoi elle avait consacré sa vie en demeurant dans l’Ordre. Le conseil Jedi perdit ainsi un de ses plus importants membres.
La vision d’une padawan nommée Billaba
Depa Billaba est le symbole de la spiritualité dans sa plus simple expression. Depa savait sonder un être en un regard, tant sa connexion dans la Force était intense, profonde.
Sa symbiose avec la Force était telle qu’elle était en contact spirituel avec ses collègues et amis du Conseil. Il serait possible de penser qu’elle était de ces Jedi, tel Odan-Urr, qui consacrèrent leur vie à développer leur capacités mentales ; que nénies, Depa était passée maître dans le maniement du sabre laser, se maîtrisant parfaitement la forme VII de combat, inventée par son propre instructeur.
Cependant elle ne mit jamais ses capacités en avant. Elle était toujours discrète, parlait peu et ses mots n’en avaient que plus de poids. Sa pondération venait de sa grande sagesse acquise par la méditation.
Elle consacra sa vie au coté lumineux de la Force et elle n’hésita pas à faire des choix envers et contre tous pour mener à bien sa mission. En effet, elle alla jusqu’à quitter l’Ordre par conviction.