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Par Maitre Kiara Jinn

Qui était Qui-Gon Jinn ? Un chevalier et maître Jedi dont le parcours fut remarquable bien qu’atypique. L'homme ne laissait personne indifférent. Grand, il l’était, non seulement par sa taille mais également par ce qu’il a laissé derrière lui, sa profonde humilité, son charisme et sa sagesse. Pourtant, il ne siégea jamais au Conseil Jedi. Qu’avait-il de différent ?

Nous allons nous attacher, à travers sa vie et son empreinte, à comprendre sa personnalité si riche et si complexe et à connaître un peu cet homme si secret.


Qui-Gon Jinn : un peu d’histoire

Qui-Gon Jinn était un homme de très grande taille, barbu, aux cheveux longs blonds cendrés, attachés en arrière pour ne pas gêner sa vision. Son regard bleu était perçant. Au moment de sa disparition, il était âgé d’un peu moins de soixante ans, bien qu’il parût physiquement beaucoup plus jeune.

Comme beaucoup d’êtres destinés à servir la Force, Qui-Gon Jinn entra très jeune au Temple de Coruscant. Très vite, son acuité exceptionnelle des voies de la Force le fit entrer au Bear Clan de Yoda où il eut Tahl et Clee Rhara comme condisciples. Ils devinrent très rapidement amis.
Il entreprit sa formation de padawan à l'âge de 11 ans, sous l’égide du Comte Jard Dooku, Maître Jedi d’une grande puissance mais doté d’un caractère rebelle. L'altier Maitre de Serenno avait remarqué le jeune Jinn depuis plusieurs mois mais se décida à le prendre comme padawan à l'issue d'un combat amical au Temple, où Qui-Gon avait vaincu sans difficulté sa condisciple Tahl.
La cohabitation avec Dooku renforça le côté rebelle chez le jeune Qui-Gon Jinn qui fut l’un des plus jeunes Chevaliers du Temple, puisqu’il passa ses épreuves bien avant l’âge moyen observé parmi ses semblables.
Qui-Gon Jinn vouait une admiration sans bordes à Dooku. Par contre, ce dernier était austère et froid et la complicité fut rare entre eux mêem si Qui-Gon assimila l'enseignement de son maire, au-delà de toutes les espérances de ce dernier.

Le début de sa carrière de Jedi fut marqué par un terrible échec qui le fit douter de lui pendant des années. Il avait formé avec succès le jeune Tavaris D’Vall et obtenu son statut de Maître. Il entreprit ensuite la formation du fils de l’homme le plus riche et le plus influent de la planète Telos, Xanatos, un élève brillant mais orgueilleux. Yoda l'avait pourtant dissuadé de prendre Xanatos sous sa tutelle. Le vieux Maitre avait très vite perçu l'orgueil chez le jeune Telosian. De même, Tahl, lors d'une mission sur Zekulae, avait mis Qui-Gon en garde contre Xanatos. Elle lui avait dit qu'il n'aurait que des ennuis avec lui. Mais Qui-Gon Jinn faisait de ce cas difficile un défi qu'il relèverait.
Personne ne voulait donner de chance à Xanatos, pas même son ancien Maitre qui le lui déconseilla également tout en lui disant de suivre son instinct. Qui-Gon prit donc Xanatos sous son aile et débuta sa formation. L'avenir allait malheureusement donner raison à ceux qui l'avaient mis en garde.
Peu de temps avant les épreuves finales, Yoda autorisa Xanatos à rendre visite à son père. En fait, le vieux Sage qui avait toujours de sombres pressentiments concernant Xanatos, voulait l'évaluer une nouvellle fois avant les épreuves. Qui-Gon avait toute confiance en son padawan et le jugeait prêt. Il disait même que cette mission serait l'épreuve de Xanatos.

Les deux hommes partirent pour Telos. Crion, le père de Xanatos, tentait d'annexer tout le système planétaire. Il demanda à son fils de l'aider peu après son arrivée. Xanatos accepta ce d'autant que son père lui promettait le pouvoir. Qui-Gon Jinn découvrit le complot et décida d'intervenir pour empêcher le drame. Témoin de ce qui se déroulait, il tenta de ramener son padawan à la raison, mais en vain. Le plan des deux conspirateurs fut découvert et une guerre civile éclata. Crion et Xanatos attendirent Qui-Gon au Palais Gouvernemental de Telos pour le tuer. Les trois hommes se battirent. Dans l'affrontement, Qui-Gon tua Crion après lui avoir sectionné les doigts avec son sabre laser. Crion le menaçait avec un blaster et le Jedi voulait seulement le désarmer. Le tir de blaster fut arrêté par la lame du Chevalier Jedi et renvoyé sur Crion.
Xanatos avait assisté à la scène. Fou de douleur et de rage, il se rua sur son maitre et l'affronta en duel. Le combat fut âpre et violent. Qui-Gon aurait pu vaincre facilement son élève mais il se contenta de contenir ses attaques. Xanatos perdait peu à peu l'avantage mais Qui-Gon ne put se résoudre à le tuer. Xanatos réussit à s’enfuir après avoir grièvement blessé son maitre.

Rapatrié au Temple, Qui-Gon Jinn eut beaucoup de mal à accepter l'évidence. Xanatos avait renié son enseignant Jedi et chuté du côté sombre... Le Chevalier Jedi eut beaucoup de mal à accepter ce qu’il considérait comme son échec. Il avait totalement perdu confiance en lui.
Il repoussait systématiquement les padawan potentiels que lui proposait le Conseil. Lors d’une mission sur Bandoomer en compagnie d'Obi-Wan Kenobi, il accepta enfin de le prendre pour disciple, après l’avoir refusé à plusieurs reprises. Il lui reprochait de vouloir l'impressionner afin d'influencer sa décision et surtout d'être trop impulsif et coléreux.
Quelques années plus tard, Qui-Gon retrouva Xanatos sur Telos. Ce dernier dirigeait une corporation minière, la "Offworld". Avec l’aide d’Obi-Wan, Qui-Gon déjoua un vaste complot visant à piller la planète et Xanatos se donna la mort devant lui.

Peu avant, Obi-Wan avait eu un choix personnel difficile à faire. Au cours d'une mission, il avait envisagé de quitter l’Ordre Jedi pour rejoindre les Youngs, une faction de jeunes idéalistes révolutionnaires sur Melida-Daan. Qui-Gon en fut profondément affecté. Obi-Wan, en qui il avait toute confiance, tournait le dos à son enseignement. Finalement, ce dernier renonça et reprit sa formation auprès de son maître qui lui accorda à nouveau sa confiance, malgré une période probatoire imposée par le Conseil.
Les deux hommes, que cette épreuve avait rapprochés, menèrent plusieurs missions ensemble. Sur New Apsolon, Obi-Wan et Mace Windu furent très présents auprès de lui quand il faillit chuter et tout abandonner lors de la mort de Tahl, un chevalier Jedi pour qui il nourrissait une tendre affection. Il avait eu une vision d'elle mourante et avait abandonné sa mission en cours pour la secourir alors qu'elle venait d'être faite prisonnière. Malheureusement, il était arrivé trop tard. Tahl, épuisée par sa détention et ses blessures, était morte dans ses bras.

Leurs périples les menèrent ensuite sur Yinchoor, ainsi que dans les territoires extérieurs. Ils affrontèrent, entre autres, un médecin fou qui avait décidé d’apporter une explication scientifique à la Force et avait enlevé Qui-Gon Jinn. Ils luttèrent côte à côte sur Asmeru, lors du sommet d'Eriadu dont l'échec amorça, dans l'ombre, le déclin de la République.

Un an plus tard, Mace Windu, figure emblématique du Conseil Jedi, envoya Qui-Gon et son élève sur Naboo, afin d’y régler un différent qui opposait la Reine Amidala à la Fédération du Commerce. Sur Naboo, la compassion de Jinn le poussa à sauver une étrange créature, un Gungan du nom de Jar Jar Binks qui s'attacha à ses pas.Attachés par le Conseil Jedi à la protection de la souveraine, Qui-Gon et Obi-Wan la délivrèrent alors qu'elle venait d'être capturée sur ordre du Vice-Roi de la Fédération du Commerce.
Ils réussirent à s'enfuir mais leur vaisseau fut endommagé alors qu'il forçait le blocus instauré autour de Naboo. Ils durent se poser sur une planète lointaine et oubliée de tous, Tatooine. Qui-Gon se mit à la recherche des pièces nécessaire à la réparation du vaisseau et, dans une misérable boutique, rencontra un garçonnet de 9 ans, Anakin Skywalker.
Anakin était un esclave mais Qui-Gon, en l'observant, décela en lui une très forte sensibilité à la Force. Les impressions du Maître Jedi furent confirmées par les dons extraordinaires de pilote d'Anakin et par un taux de midi-chloriens époustouflant. Qui-Gon avait l'intime conviction que l'enfant était l'Elu de la prophétie Jedi. faisant référence à un être qui serait capable d'apporter l'équilibre à la Force, ce d'autant qu'il n'avait pas de père. Il le prit sous sa protection après avoir obtenu sa libération à la suite d'une course de modules dont l'enfant sortit vainqueur. Il le présenta au Conseil Jedi. Les sages reconnurent le très fort potentiel de l'enfant mais Yoda refusa sa formation malgré l’insistance de Qui-Gon. Il sentait que l'avenir d'Anakin était sombre. Lors de cette séance, ou Qui-Gon s'opposa une nouvelle fois à ses pairs. Il leur fit part de la probable résurgence des Sith, information que le Conseil nia. Pourtant, il avait affronté un mystérieux guerrier armé d'un sabre laser, en quittant Tatooine.
Au même moment, le chancelier Valorum était déposé par un vote de censure à l'initiative de la souveraine de Naboo, conseillée par le Sénateur Palpatine.

La Reine repartit pour Naboo avec les Jedi et l’enfant, afin de repousser l'invasion de la Fédération du Commerce. Une gigantesque bataille opposa les Gungan dont l'alliance avec les Naboo défiait toutes les attentes, aux droïdes. Qui-Gon et Obi-Wan, qui assuraient sa protection, se retrouvèrent face à un Seigneur Sith, qui avait déjà combattu le Maître Jedi sur Tatooine, Dark Maul. Lors d'un engagement acharné, le Sith réussit à les séparer et affronta Qui-Gon seul pendant qu'Obi-Wan était retenu loin de lui par un barrage laser. Profitant d’une faille dans la défense de Qui-Gon, le Sith lui porta un coup fatal avant d'être vaincu à son tour par Obi-Wan. Juste avant d'expirer; Qui-Gon fit promettre à Obi-Wan de former Anakin Skywalker. Le Conseil accepta la demande d'Obi-Wan qui devint donc le Maître du jeune Anakin.

Lors d'une cérémonie qui se déroula à Theed devant les membres du Conseil Jedi et les dignitaires Naboo, Qui-Gon Jinn rejoignit la Force.

De manière occulte, le Maitre Jedi veillait sur Obi-Wan Kenobi qui était en charge de la formation du jeune Anakin Skywalker. Dix ans après la mort de Qui-Gon, Anakin, revenu sur Tatooine, fut témoin de la mort de sa mère, Shmi, enlevée par les Tusken. Fou de colère, le jeune Jedi massacra tous les membres du village. Son acte réveilla l'esprit de Qui-Gon qui alerta Yoda par un cri dans la Force. "No Anakin...No".

Des années après, la guerre des Clones, débutée avec la bataille de Geonosis, faisait rage entre les Séparatistes menés par le comte Dooku (l'ancien Maitre de Qui-Gon) devenu le Seigneur Dark Tyranus et les clones de la République dirigés par les Jedi. Le comte Dooku fut tué par Anakin Skywalker qui tombait peu à peu sous l'emprise du Chancelier Palpatine. Celui-ci révéla peu après sa véritable identité, celle du Seigneur Sith Dark Sidious. Il fit de Anakin Skywalker, totalement sous son emprise, son nouvel apprenti. Il le nomma Dark Vador.
Dark Sidious lança alors l'Ordre 66 qui marqua le début de la purge des Jedi. Les clones se retournèrent contre eux. La majorité des Jedi périt. Obi-Wan Kenobi et Yoda parvinrent à leur échapper.
Peu avant, Obi-Wan Kenobi avait affronté son ancien padawan, devenu Dark Vador, sur Mustafar. Il le blessa grièvement mais ne put le tuer. Il repartit, laissant Dark Vador agonisant près d'un océan de lave. Il ramena avec lui, Padmé Skywalker, la sénatrice de Naboo qui avait épousé secrètement son ancien padawan. Elle mourut en mettant Luke et Leia au monde.

Qui-Gon Jinn entra en contact avec Yoda qui se trouvait sur Polis Masa. Yoda méditait sur les tragiques évènements qui venaient de se produire. Il interrogeait la Force. La voix de Qui-Gon lui répondit. Yoda admit ne pas avoir laissé l'Ordre Jedi évoluer avec la Force. Il constata ne jamais avoir totalement admis la profondeur de la Force et confia à Qui-Gon qu'il avait encore beaucoup à apprendre. Qui-Gon le défendit en lui disant qu'il aurait beaucoup de temps pour le faire, avec son aide. Qui-Gon lui dit qu'il serait capable de rejoindre la Force, comme il l'avait lui même fait, et avec le temps, de garder peut-être sa forme physique. Yoda pensa à une forme de vie éternelle. Qui-Gon lui confia que cet état était celui que recherchaient les Sith. Ils n'y était pas parvenus car ils espéraient l'atteindre par l'avidité, la domination et la puissance. Qui-Gon dit alos à Yoda : "La vie éternelle s'obtient par le relâchement de soi, pas par l'exaltation. Cela vient à travers la compassion, pas avec l'avidité. L'amour est la réponse à l'obscurité."
Dans sa grande sagesse, Yoda admit ses erreurs et demanda humblement à Qui-Gon Jinn, dont il reconnut la valeur, de devenir son élève. Qui-Gon Jinn accepta.

Qui-Gon Jinn : une personnalité riche et complexe

Considéré comme plutôt individualiste et rebelle par ses pairs, Qui-Gon Jinn était fort justement apprécié par le Conseil Jedi. C’était un combattant expérimenté et puissant, un Maître Jedi accompli, d’une grande droiture et d’une grande humilité. Il était noble, sage et patient. Il avait un sens aigu de l’honneur et était très proche de la Force. Son intérêt manifeste pour toutes les formes de vie lui conférait une aura toute particulière. Il avait un idéal de justice, le sien propre, pour lequel il se battait sans relâche, avec une immense confiance en lui-même. Il était courageux, quoique quelquefois un peu autoritaire et directif. Il était d’une exigence extrême vis à vis de lui-même et des autres, ce qui, pour certains de ses pairs était pris pour de l’orgueil ou une assurance candide qui touchait à la naïveté pour ses détracteurs. Il n'avait de cesse d'apprendre et de porter la connaissance autour de lui. Face à ses padawan, Qui-Gon se plaçait plutôt en élève, les forçant à puiser au plus profond d’eux-mêmes. Ils leur faisait découvrir leur propre valeur et avait une méthode d’enseignement originale et avant-gardiste.

Toutefois, en dépit des éminents services qu’il avait rendus à l’Ordre en tant que Chevalier et Maître Jedi, il ne fit jamais partie du Conseil, son tempérament rebelle et têtu ayant parfois violemment dressé ses pairs et aînés contre lui. Il avait quelquefois du mal à se trouver sur la même longueur d'onde que ses pairs. Il se sentait parfois étranger à cet ordre et à ce lieu où il avait pourtant grandi et passé une grande partie de sa vie. Il était surtout très circonspect. Il savait aussi exactement quelle était sa place par rapport aux autres et surtout par rapport à l'Ordre et au Conseil. Il savait aussi que, bien souvent, sa vision des choses différait de celle de l'Ordre. Il se disait serviteur de la Force et non du dogme.
il pouvait, par cette vision individualiste de la Force, en marge des dogmes et des ordres du Conseil Jedi, être considéré comme un Jedi Gris. Il ne suivait que son intuition guidée par le flux de la Force où il se laissait porter sans se laisser dérouter par ses pairs.
Certains disaient même qu'il se laissait influer par son côté sombre. Contrairemnet à un grand nombre de Jedi, il ne le craignait pas et il lui arrivait d'y puiser pour mieux le maitriser. Par contre, lors de la mort de Tahl son amie d'emfance, il fut très près de se laisser à la haine et à la colère contre ses assassins.

Qui-Gon Jinn : l’homme sensible et généreux

Certains Jedi s'étaient étonnés de sa froideur. D'autres le jugeaient hautain et orgueilleux. Pour moi qui fis sa connaissance un peu plus d’un an avant sa disparition, il n'était rien de tout cela. Sa taille me frappa et m’intimida, ainsi que son regard bleu perçant et sa voix douce, calme et posée. Sous une apparence rude et distante, il était, au contraire, d’une grande gentillesse, d’une grande chaleur humaine, à l’écoute des autres. Sa compassion le fit s’attacher à mes pas avant qu’elle n’évolue en attachement que le code réprouve. Pour qui le connaissait, et ma sœur Lusiana (qui lui apporta ses premiers émois d’homme et qui demeura sa meilleure amie) ne me contredira pas, il était sensible et généreux, drôle et subtil, d’une grande érudition. Paradoxalement, il pouvait devenir inaccessible quand il était blessé. Qui-Gon connaissait sa nature profonde ! Il avait du mal à accorder sa confiance, à se donner. Il était réservé et s’il liait relativement facilement le contact, il allait difficilement au bout de l’investissement personnel si quelque chose le retenait. Mais quand il le faisait, c’était en totalité, quitte à y laisser beaucoup de lui-même.

Qui-Gon était, à ses propres yeux, un homme plein de paradoxes et de contractions. Il était fidèle à ses engagements, à ses convictions. Il s'imposait des défis personnels qu'il mettait un point d'honneur à relever. Sa pensée était originale, son esprit vif et curieux. On retrouvait en lui, outre un caractère bien trempé et entêté, une extrême indépendance, le rejet des contraintes et des chemins battus. Il se considérait comme un électron libre au sein de l’Ordre Jedi, refusait de suivre aveuglément la route qui était tracée pour lui et plaçait au-dessus de tout et même des défis qu’il se plaisait à relever, le service de la Force. Compatissant et sage, il avait un don pour ressentir la souffrance et apporter son aide à ceux qui avaient besoin. Il avait voué sa vie à l’Ordre même si certains points du Code le faisaient souffrir et le poussaient dans des choix qu’il désapprouvait en lui. Il n’était pas partisan du oui de la tête et du non du cœur. Il disait souvent qu’il voulait vivre en étant fidèle à lui-même.

Il avait, cependant, un don inné pour se mettre dans des situations difficiles, se battre pour des causes qu’il jugeait vitales à ses yeux. Il agissait en suivant son instinct, n’en faisant qu’à sa tête. « Ressens, ne pense pas. Fie-toi à ton instinct » était sa phrase fétiche. Alors que d’autres Jedi se perdaient dans les longues méditations de la Force Unificatrice, il était résolument ancré dans la Force Vivante. Il était en phase avec le présent, avec l’instant, avec le ressenti pur. Il était d’une sensibilité qui lui faisait ressentir les plus infimes fluctuations de la Force en lui. Sa perception en était tellement personnelle et intense qu’il se démarquait des autres. Il était en harmonie presque parfaite avec elle.

Il était Jedi en lui. C’était sa réalité profonde. Il était la preuve vivante de la noblesse de cet engagement et de ce serment qu’il avait prêté à l’Ordre Jedi. Mais c’était également un homme avec ses forces et ses faiblesses, un homme profondément sensible et bon. Il était subtil et plein de fantaisie malgré sa maturité d'homme et de Maître Jedi. Il avait une vision de l'être avant la vision de ce que doit être un Jedi et avant de l’être, il était un homme dans le sens le plus noble et sage du terme. Il conciliait son épanouissement d’homme sûr de lui et de ses vœux avec ce pourquoi il existait : la Force qui était pour lui une vérité première. Pour lui, la lutte pour la vie, l'intégrité de l'être et la Force étaient les seules qui valaient la peine d'être menées. La plus grande bataille à remporter, selon ses propres mots, était celle du coeur.

Très fortement empreint du côté philosophique et ésotérique initial de l’Ordre, il avait fait de ses rapports avec la Force un mécanisme de sa pensée. Guerrier philosophe, il possédait sa propre ligne de conduite. Sage, puissant, charismatique, posé, compatissant, profondément intuitif, en accord avec la Force, il représentait, aux yeux de beaucoup, l’incarnation du parfait Jedi, servant la Force en premier et le Conseil ensuite.


Dédicace de Kiara Jinn

Il était pour moi l’être idéal aussi bien dans sa sensibilité d’homme que de Jedi. Outre des considérations plus personnelles, dictées par le lien qui nous unissait et que je tairai ici, il était un modèle d’humilité, d’abnégation et de courage, au service de la Force et de la Vie. Toute sa vie fut au service des autres, guidé par sa profonde compassion et par son cœur qui lui dictaient sa conduite. Il était homme avant d'être un Jedi et il montrait, par ses actes, ce que cette notion d'humain ou plutôt d'être voulait dire. Il m’a montré, par ses actes, que la vie d'un Jedi n'était qu'un don de soi à l'autre, sans rien attendre en retour. Il m'a appris à croire en la vie.

Il n'avait de cesse que de donner ce qu'il avait reçu lui-même aux autres, notamment à ses padawan et à ses amis. Il alla jusqu'au bout de son enseignement. Il plaçait ceux qu'il aimait plus haut que lui et ne vivait que les voir vivre pleinement. Profondément empathe, il gardait même ses souffrances au plus profond de lui et s'il lui arriva, rarement, de m'en faire part, c'était parce que je les ressentais et non parce qu'il voulait s'en décharger. Il s'était donné des buts à atteindre, des bonheurs à donner, des vies à guider. Il ne put accomplir ses derniers souhaits de son vivant mais il s'en inquiétat au moment de rejoindre l'Unité de la Force. Même au sein de cette infinitude, il continua à veiller sur ceux qu'il avait aimé et il continua à donner et donner encore.

Toute sa vie un acte de compassion et d'amour fut. Comme un sage il vécut et donna toute la richesse qu'en lui, il avait même si entêté il était. Ces mots furent prononcés par Yoda juste avant la cérémonie funéraire.

Ce que je suis devenue, c’est à mon Maître Qui-Gon Jinn que je le dois, c’est à cet homme si humble et si sage. Il était à mes yeux, et à ceux de beaucoup d’autres, la manifestation la plus noble et la plus puissante de la Force.

To my beloved Master, vivant à jamais dans la Force Vivante.


Nom:
Jinn

Prénom:
Qui-Gon

Espèce: Humain

Origine: Hargiton

Sexe: Masculin

Date de naissance:
92 avant Yavin

Date de la mort:
32 avant Yavin

Affiliation: Ordre Jedi

Fonction: Maître Jedi

Maitre:
Jard Dooku

Padawan: Lusiana Nakeji, Tavaris D'Vall, Xanatos
Obi-Wan Kenobi,
Yoda

Sabre laser: Lame Verte

Epoque: Ancienne République














































































































































Qui-Gon et Kiara Jinn