Existence d’un jour perdu au sombre astre de la vie
Et quand au soir ta lumière s'enfuit
Et que mon âme s'enfonce dans l'oubli
Mon cœur le suit aussi
Si ce jour arrive est ce la fin pour autant ?
Ah ! je me souviens du bonheur d’antan
Où je ne priais point les dieux ou les titans
Et où petit, je me voyais grand
Est-ce ainsi que je voyais la vie ?
Entre désillusion et amertume
Faisant fis de n'importe quelle coutume
vivant ma vie comme on le fait d'un défi
Mais il est trop tard, j’ai grandi
Grandi ? non, mais mon cœur est las
Las de mourir comme ça petit à petit
Las de mourir comme dans une chasse
Allez viens, emporte-moi, mets donc une fin à cela
Emporte moi dans l’au-delà
Où je serais enfin mon propre roi
Où je vivrais cet infini qui est en moi.