Oh doux Messager porté par le vent
Approche, approche, n’aie crainte
Prends cette main que je te tends
Accepte mon étreinte
Quelles nouvelles portes-tu,
Pour mon cœur insoumis
Qui erre, dans les sphères déchues.
Penses-tu à moi, mon ami ?
As-tu entendu les plaintes de mon âme ?
Es-tu revenu pour raviver la flamme ?
Te rappelles tu nos serments échangés ?
Ou vas-tu pour toujours me quitter ?
Oh Messager parle ! Parle je t’en prie !
A tes mots sont fixés les fils de ma vie.
Mon aimé, cesse de me faire souffrir,
Et si je ne puis t’aimer, laisse moi mourir.
J’attends la sentence, ton regard est de glace.
Parmi les ombres, déjà je prends place ;
Mais de tes ailes tu enveloppe mon corps.
Par tes caresses, tu as repoussé ma mort.
Dans un bruissement d’ailes,
Je fus tienne, tu fus mien.
En cet instant éternel,
Se tissa notre lien.