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Les Jeunes Apprentis Jedi Tome 9

Par Jude Watson
Pocket Junior
Titre original: The Fight for Truth

L’histoire :
Obi-Wan et Qui-Gon ont retrouvé l’harmonie dans leur relation Maître-Padawan. Et ils ont regagné la confiance du Conseil des Maîtres Jedi. Mais lorsque Yoda leur annonce leur départ en mission sur une planète très éloignée, Kegan, ils n’en sont plus autant persuadés que cela. Adi Gallia et sa toute jeune padawan Siri doivent les accompagner. Et les deux duos devront coopérer et collaborer pour accomplir cette double mission. Ils devront tester une fillette âgée d’un an et convaincre ses parents que son avenir est au sein de l’Ordre Jedi. Ils devront aussi renouer des relations diplomatiques avec les Keganites. La perspective de collaborer avec Siri n’enchante pas beaucoup Obi-Wan, d’autant plus que la jeune fille a un sérieux penchant à n’en faire qu’à sa tête.
La fillette présente des aptitudes certaines dans la Force. Mais sur un monde régi par le Bien Général, il va être difficile de convaincre les Guides de la laisser partir. Le gouvernement de la société Keganite n’est qu’en apparence démocratique. Il est en fait dirigé de main de fer par les deux Guides Bienveillants, O-Vieve et V-Taan. Profondément isolationnistes, ils font comprendre aux Jedi que la fillette ne quittera jamais son monde. D’ailleurs, au nom du sacro-saint Bien Général, l’enfant est enlevée à ses parents. Les Jedi dérangent de plus en plus, et sont même arrêtés et jugés. Derrière les sourires de façades se cachent en fait un système pernicieux basé sur la désinformation à outrance, et l’espionnage permanent jusque dans les gestes les plus anodins de l’intimité familiale. Voilà ce que découvrent Obi-Wan, Siri et leurs maîtres. Comment alors agir pour l’équité et la justice dans un tel climat sans interférer dans les affaires internes de la planète ? C’est ce que devront apprendre les maîtres autant que leurs padawans.


La Critique de Maitre Lusiana
Cela aurait pu s’appeler Obi-Wan et Qui-Gon au pays des Soviets. Sans rire, c’est presque ça tant la caricature est flagrante ! Franchement, Jude Watson ne s’est pas foulée pour imaginer le monde de Kegan. La capitale de cette planète est une caricature éhontée d’un kolkhoze étendu à la taille d’une ville. C’en est à tel point que c’est lourd et pas passionnant du tout. L’intrigue n’existe pas. Il n’y a aucun suspense. On sait d’avance que les deux padawan vont agir d’un coté et se retrouver emprisonnés. On sait qu’ils s’y feront un ami, lui aussi victime des affreux méchants gouvernants. On sait aussi que les deux maîtres vont résoudre le problème et surtout que Qui-Gon va trouver une solution qui va épater Adi. Bref, on lit le premier chapitre et le début du second et on connaît l’histoire. Quant à cette caricature de la société soviétique des grandes années de la guerre froide, elle est tellement énorme que cela frise la propagande politique, voir le maccarthysme. A moins que Watson n’est été fortement inspirée par Don Camillo à Moscou. C’est aussi possible. Qu’on soit auteur de littérature pour la jeunesse, oui. Mais qu’on arrête de donner dans le simplisme et la facilité. On peut le faire sans tomber dans les préjugés et les a priori. Ce n’est pas digne de Starwars qui a toujours été un univers qui prône la tolérance et l’ouverture d’esprit. On peut dénoncer des injustices sans friser le ridicule. Pour résumer, arrêtons de prendre les ados fans de Starwars pour des (bip), qui avalent tout et n’importe quoi sous prétexte que cela porte le logo Starwars. Madame Watson, si vous voulez rallier la jeunesse à la littérature, je vous conseillerais de revoir votre copie. Les ados d’aujourd’hui ont aussi leurs exigences de qualité et ils ont bien raison.
Pour conclure : pour enfant de moins de 10 ans. Pas plus.