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Depuis le début des temps, les anciens oracles avaient étudié les limites naturelles de la Force. Philosophes et érudits découvrirent que la Force était la véritable essence de la vie, les entraînant dans le cycle complet de l’existence. La vie et la mort n’étaient pas des fins en soi, simplement des points précis dans la mouvance de la Force. Toutes les choses de l’existence en faisaient partie, les êtres vivants également. Les anciens découvrirent que la Force pouvait être manipulée par des années patientes d’étude dans une voie qui défiait alors toutes les explications rationnelles. Lors de l’étude de la véritable nature de la Force elle-même, ils découvrirent l’immense champ de son application. Ils se nommèrent adeptes, explorèrent les mystères de la Force et s’aperçurent que grâce à elle, ils pouvaient aller plus loin encore.

La Force, outre son caractère universel est une faculté mentale qui peut être transmise par ceux qui y sont très réceptifs à leurs descendants. Elle peut agir sur pratiquement chaque chose et est également de nature ondulatoire puisque ses effets ne sont limités que par les capacités de celui ou celle qui la contrôle et a une influence sur son comportement.

Le devoir de protection que le Jedi s’est fixé comme philosophie de vie fait que les protecteurs de la justice et de la paix dans la galaxie doivent être nombreux afin de porter secours et assistance dans tous les coins de la galaxie. De même, le code interdisant une vie privée aux Jedi et donc le fait qu’ils puissent, sauf pour certains, avoir des enfants, et le Jedi étant un mortel comme un autre, au sein de son enveloppe physique, il incombe au Conseil de rechercher des êtres sensibles à la Force afin de leur donner une formation en vue d’en faire des Jedi.

Au cours de leurs missions, les maîtres et chevaliers Jedi étaient attentifs à tous les signes pouvant les mettre en présence d’un éventuel futur Jedi. On le voit fort bien avec mon Maître qui observe Anakin et qui, sous couvert de questions anodines, teste ses réactions et ses réflexes, surtout pendant la cours de Podraces. Il teste sa présence dans la Force et sa perception par ses actes. Comme il a été souligné fort justement par Maître Lusiana et par ma padawan durant le cours de mardi, les enfants destinés à devenir Jedi sont plus précoces que les autres. Sans être plus intelligents, ce qui n’est pas un critère en soi, ils ont plus de facilité pour comprendre analyser. Ils peuvent anticiper, déjà par une analyse pointue et souvent rationnelle des situations. « Il voit les choses légèrement avant qu’elles n’arrivent ». Mon maitre en parlant d’Anakin. Ils se projettent, sont à l’écoute d’eux-mêmes (leurs intuitions), des autres, des signaux en eux et autour d’eux. Leur faculté de percevoir eux-mêmes la Force en eux les fait l’appréhender autour d’eux. Ils sont capables de se tirer de situations difficiles en se projetant et en anticipant qui les fait prévoir la chose. Ils ont des facilités pour apprendre, pour comprendre les choses. On peut dire qu’ils sont en décalage par rapport à leur présent. Ils vivent les situations et s‘y meuvent avec une aisance déconcertante. Anakin dans la cours de pods en est un exemple frappant.

Les Jedi ressentent donc comme, il a été dit pendant mon cours, un point focal peut-être plus intense en relation avec cette sensibilité « Mes maîtres, j’ai ressenti une vergence dans la Force ! Une vergence dis-tu ? Autour d’un point en particulier ? Tu penses qu’il s’agit de ce garçon ? » a t-il été dit lors de la présentation d’Anakin devant le Conseil Jedi par mon maitre. Les Jedi ont en plus des facilités extrasensorielles accrues qui leur font percevoir chaque mouvance dans la Force et ressentir les autres personnes sensibles, un peu comme une banque de données ou un moteur de recherche effectuant un balayage par mot-clé. Un jedi peut ressentir un point de focalisation de Fore dans son environnement, Un Sith, qui est également sensible à la Force également. La Force est une et chaque être en fait sa propre utilisation. Maul suivait ses victimes en les traçant dans la Force. On peut comparer à un témoin qui émet un rayonnement qui sera capté, le détecteur étant l’esprit du Jedi en quête des signaux témoins. Un Jedi peut aussi, par l’esprit, lire dans les pensées, les signes conscient ou inconscients qui font partie de nos moyens de communication. D’autres facultés extrasensorielles font que la pensée d’un Jedi peut se matérialiser sur l’écran testeur que tient le maitre qui pratique le test au Conseil, comme on le verra plus loin. Le maitre Jedi établit ainsi une communion par l’esprit avec la personne sensible à la Force. Ce n’est pas une sélection, loin de là car le maitre ne se base pas sur un tel critère. Mais peut-être y a t’il quelque chose chez un sujet qui attire son attention sur un mode subliminal, une sorte d’instinct qui l’avertit ? Ce serait la Force qui lui dirait : attention ?

Le seul critère que l’on pourrait par contre imposer est celui de l’âge. Les enfants entrent très jeunes au Temple car le Conseil pense que les enfants plus âgés ont un vécu, une histoire, un passé, des souvenirs qui peuvent être antagonistes avec l’apprentissage qu’ils recevront au Temple. On l’a d’ailleurs remarqué avec Anakin qui devient Padawan à 9 ans et qui est un élève revendicateur, ayant un caractère difficile à dompter. Je ne veux pas m’éloigner du sujet mais je pense que c’est comme dans l’apprentissage qu’un parent donne à un enfant ou même aux structures scolaires. Un enfant est scolarisé vers 3 ans, à l’âge ou sa structure psychomotrice lui permet d’avoir une relative autonomie au sein d’un groupe et à s’y insérer.

La détection et l’entraînement d’un Jedi commençaient dès le plus jeune âge. Le Conseil pensait que des enfants plus âgés avaient déjà connu la peur et la colère et qu’il n’était donc pas sage de les entraîner pour qu’ils apprennent à découvrir, connaître et maîtriser la Force. La lutte contre eux-mêmes n’était pas bénéfique à son étude. Le risque de basculer du côté obscur était alors des plus importants. Pour les Maîtres du Conseil, il était préférable que les enfants soient vierges de toute atteinte extérieure, qu’ils soient purs, qu’ils n’aient pas à désapprendre pour mieux apprendre ensuite. La structure mentale aussi se forme dans l’enfance et à 7 ans, au plus tard, les principales composantes de la personnalité sont déjà établies.

On testait d’abord les jeunes prétendants sur un examen sanguin, qui dosait le taux de midi-chloriens présent dans leur sang. Les midi-chloriens étaient des formes de vie qui se trouvaient en nombre plus ou moins élevé dans le sang et dans chaque cellule vivante de tout individu, faisant, d’après l’opinion de certains Maîtres Jedi, partie du code génétique, et permettait ainsi le contact plus ou moins étroit avec la Force en communiquant avec elle. L’enfant qui présentait un puissant contingent de ces particules disposait de précieuses capacités à devenir un Jedi On éprouvait ensuite les enfants sur leur comportement. Les Sages du Conseil examinaient chaque candidature avec un soin particulier. Un des deux doyens du Conseil testait généralement les enfants chez qui on suspectait un lien avec la Force.

Les individus susceptibles de devenir des Chevaliers Jedi étaient très peu nombreux et même rares, et souvent inconscients de leurs capacités latentes. Pour cette raison, de nombreux appareils de détection furent développés. Certains se révélèrent plus dangereux qu’utiles pour l’Ordre Jedi. Depuis les débuts connus de leur histoire, les Jedi ont cherché à accroître les rangs de leur Ordre. Aussi puissants étaient-ils, les Chevaliers n’étaient pas immortels et nombreux étaient ceux qui avaient succombé lors de batailles contre les Sith et les forces obscures. Si les Jedi avaient été tous éliminés, la galaxie aurait sombré dans les ténèbres. La détection de recrues potentielles devint vite une priorité pour le Grand Conseil Jedi. La tâche ne fut guère facile. Peu d’individus possédaient l’aptitude à comprendre et maîtriser la Force. Encore plus rares étaient ceux détectés suffisamment jeunes pour entamer le long et pénible entraînement qui ferait d’eux un Chevalier Jedi. Au fil des siècles, le Conseil Jedi mit au point un certain nombre de techniques afin de faciliter leur recherche. L’emploi des accessoires de détection Jedi a engendré autant de bien que de mal. L’efficacité de ces méthodes restait encore contestée par de nombreux Chevaliers et Maîtres. Certains Jedi n’auraient pas suivi l’enseignement de la Force pour ensuite, céder à la colère et basculer du côté obscur comme l’un des plus grands Maîtres de l’Ordre Sith, Exar Kun ou, paradoxalement, un grand nombre de Chevaliers seraient resté dans l’oubli et leurs talents auraient été perdus.

La manière la plus simple de détecter une recrue potentielle était l’analyse sanguine afin de déterminer le taux de midi-chloriens. Ces organismes microscopiques présents dans toutes les cellules de chaque être communiquaient avec la Force. Plus la concentration de ces entités était élevée dans le sang et plus le sujet avait de chance d’être en phase avec la Force. Les Chevaliers et Maîtres Jedi étaient équipés d’un nécessaire de prise et d’analyse de sang sommaire au niveau de leur comlink mais il existait des systèmes beaucoup plus sophistiqués utilisant des ordinateurs au sein du Temple Jedi ou même des vaisseaux spatiaux ou de certains bâtiments administratifs. Au niveau du comlink, l’analyse se faisait automatiquement de manière sommaire, l’appareil était équipé pour un dosage du taux présumé de midi-chloriens qui serait affiné par la suite, le testeur permettant de détecter le taux minimum requis pour signer un accord avec la Force.

Par contre un appareillage hautement sophistiqué existait dans les laboratoires du Temple Jedi. La lamelle portant l’échantillon de sang était, sans préparation aucune, soumise au lecteur et les donnés s’affichaient de manière très précise. D’autres marqueurs pouvaient même être détectés, l’appareil fonctionnant comme un analyseur de caryotype. Par contre, le test midi-chloriens pouvait également être fait avec un simple analyseur sanguin. Il suffisait de colorer la lamelle avec une substance qui typait les cellules porteuses. Par contre, la lecture des données n’évoquait rien à un biologiste non initié et seul un Jedi pouvait, à la vue du résultat de l’examen, dégager des données reçues, au sein de chiffres anodins, le taux des marqueurs qui l’intéressait.

Au fil de leurs déplacements, les Chevaliers Jedi se sont servis de leurs détecteurs, souvent à l’insu du sujet présumé animé par la Force pour confirmer leurs soupçons. Ils présentaient alors les individus soupçonnés d’avoir des pouvoirs Jedi au Conseil réuni sur Coruscant afin de démontrer l’authenticité de leurs talents. Entre autres épreuves, le Conseil se servait d’un écran de test dans le but de déterminer la puissance psychique du Chevalier potentiel. En raison de son ancienneté au Conseil, c’était Mace Windu qui testait les candidats. L’appareil ressemblait à un écran portable et ne présentait aucun mécanisme apparent. L’examinateur se contentait simplement de projeter sur l’écran, par le truchement de la Force, des images issues de ses propres pensées. Le candidat devait décrire les images en se servant de son esprit. Il était impossible de tricher à un tel exercice et les résultats permettaient de confirmer de façon définitive le potentiel Jedi d’un sujet.

Malheureusement, il s’avéra, par la suite que tous les accessoires Jedi ne furent pas utilisés à bon escient. Les chercheurs Jedi, dans les laboratoires du Temple, avaient mis au point un prototype, appelé détecteur de Jedi qui était équipé d’un crystal maintenu par deux conducteurs d’argent. Il suffisait de le passer devant la personne suspectée. Le détecteur affichait alors sur son écran une représentation schématique du corps du sujet. Si celui-ci était entouré d’une aura, l’individu était immanquablement en phase avec la Force et, généralement, le taux de midi-chloriens qui était fait pour confirmer ce soupçon, était élevé. La couleur de l’aura permettait également de déterminer la nature de l’énergie vitale du candidat. Bleue, il était animé de penses positives, rouge, le côté obscur prédominait en lui. Mais cet appareil qui n’était encore qu’à l’état de prototype était beaucoup plus rapide et fiable que des analyses sanguines et surtout ne nécessitait aucune manipulation sur le sujet. Les Maîtres du Temple souhaitaient faire encore quelques essais de miniaturisation avant de le fabriquer à grande échelle à l’usage des Chevaliers mais le risque, avec un tel appareil entre des mains hostiles à l’Ordre Jedi, était des plus grands pour les serviteurs de l’Ordre. Un Jedi détecté de cette manière par un Sith, n’aurait aucune chance et serait tué sur-le-champ s’il n’avait, de son côté, le même système de visualisation vis à vis de son adversaire.

Plus tard, Luke Skywalker testait ses recrues en lançant une onde de Force dans leur esprit. Je me base sur ce qu’a dit le chevalier Shinta car je connais moins cette période. Mais je sais que tout Jedi qui sent que son esprit est sondé, réagit avec plus ou moins de violence, plutôt d’intensité à cette « intrusion ». Mais c’était, quand il n’y avait aucun autre moyen de le faire, un moyen sûr de reconnaître la sensibilité à la Force d’un être.