Ami Durron est née sur la planète Alderaan, un peu plus de 8 ans avant le Blocus de Naboo. En réalité, c’est plutôt parce qu’elle était pressée de naître qu’Alderaan est devenue sa planète natale. Sa mère, qui en était originaire avait quitté Chandrila avec son époux pour rendre visite à ses parents lorsque l’enfant a pointé le bout de son nez, avec près de 3 semaines d’avance…
Dès sa naissance, et même bien avant, son père, Antor Durron avait deviné son potentiel à utiliser la Force. Il savait bien ce qu’il en était. Lui même avait été élève puis padawan au Temple de Coruscant. Mais c’est peu après le passage de ses épreuves de Chevalier que son destin bascula. Jusqu’alors, il avait toujours suivi le Code et n’y trouvait rien à redire alors qu’autour de lui, il sentait que certains membres de l’Ordre y voyaient des entraves à la liberté des sentiments notamment.
C’est lors d’une mission, où il était accompagné par d’autres Jedi qu’Antor, qui n’avait pas encore 24 ans, rencontra celle qui devait être son épouse, la jeune Norya Lorran, qui venait d’en avoir 22.

C’est à partir de ce moment-là que les doutes l’assaillirent. Il était face à un terrible dilemme : oublier ses sentiments, nouveaux pour lui, pour la jeune Norya, mais, ce faisant, il pensait y perdre un peu de son âme et de son cœur, ou encore, assumer ses sentiments mais ainsi aller contre l’Ordre ce qu’il ne souhaitait pas. Il pensait qu’il ne ferait pas correctement son devoir en cachant son amour.
Après des mois de tergiversations et de cas de conscience douloureux, Antor Durron fit le choix auquel personne ne s’attendait, hormis peut-être son meilleur ami au Temple, qui avait son âge et qui était originaire comme lui de Chandrila, le jeune Galaad Uter : il fit le choix de quitter l’Ordre et devint ainsi l’un des Egarés, un des ces Jedi honnis par les autres, alors que lui-même n’a jamais rejoint le Côté Obscur.
Galaad n’apprécia pas pour autant le départ de son ami ; il en fut attristé mais jamais il ne jugea ses raisons, au contraire de nombreux autres.

Il est possible que d’autres raisons l’aient poussé à quitter l’Ordre et que le malaise était plus profond, plus ancien. Il n’était pas contre le Code, mais ce dernier lui paraissait peut-être trop strict ; non pas qu’il pensait que la sévérité n’était jamais nécessaire, mais il lui semblait probablement que le Code interdisait des choses qu’il estimait pouvoir assumer tout en étant Jedi. Malheureusement, il savait que le Code et l’Ordre ne changeraient pas sous l’impulsion d’un simple et unique Chevalier et il avait compris que c’était à lui de changer, de s’adapter, ce qu’il ne put réussir totalement.
Il est vrai qu’on pouvait lui reprocher son départ, mais au moins il avait fait un choix, le choix le plus dur de sa jeune vie. Pour lui, c’était la seule façon qu’il avait de respecter l’Ordre, bien que cela puisse être discutable.

A 24 ans, ainsi, il quitta l’Ordre et retourna s’installer sur Chandrila, sa planète natale, en compagnie de Norya. Il vécurent de façon simple, au milieu de la nature chandrilane. Il utilisait ses compétences en soins et communication animales en particulier, pour leur permettre de vivre de l’élevage notamment.
C’est près de deux après qu’Ami naquit. Son père avait vite compris ses potentialités et commença un peu à s’inquiéter de son avenir. Au départ, il craignit de la voir partir, et ainsi de ne pas la voir grandir, et voulut s’éloigner du Noyau de la Galaxie pour éviter que la toute petite fille ne soit repérée. Mais il savait, au fond de lui, que cela ne serait pas suffisant.
En réalité, il comprit que ce qu’il craignait le plus de la part des Jedi, c’était de voir sa fille rejetée par sa faute à lui ; il aurait préféré qu’elle ne soit pas Jedi pour ne pas avoir à subir cela.

La petite fille avait un peu plus de 4 ans. C’est cette année là qu’elle rencontra un jour, un homme étrange, qu’elle n’avait jamais vu auparavant mais qui lui fit une forte impression.
Malgré son jeune âge, elle avait déjà compris qu’elle était différente des autres enfants de son âge, qui la laissaient souvent à part lors de leurs jeux. Elle n’aimait pas trop être ainsi montrée du doigt, et bien qu’elle trouvait intéressant ce qui se passait en elle de si étrange, elle aurait probablement donné tous les crédits du monde pour être comme les autres, pour s’amuser avec eux.
En tous cas jusqu’à ce jour-là, où elle fit la rencontre de Galaad Uter, l’ami de son père, qui avait été envoyé par le Conseil pour venir la chercher. En réalité, elle avait été remarquée plusieurs semaines auparavant par un autre Jedi. Une forte vergence dans la Force avait été ressentie, provenant de cette planète, là où la petite vivait avec ses parents, mais cette vergence recelait quelque chose, une onde étrangement familière pour les membres de l’Ordre qui l’avaient ressentie. Un Maître Jedi y fut envoyé ; il découvrit la fillette mais il ne l’accosta pas quand il comprit qui était son père, et il avait préféré s’en remettre au Conseil.
Maître Yoda et Maître Mace Windu, informés, avaient alors décrété que, comme tous les autres enfants au potentiel Jedi, la petite fille devait être testée, sans aucune discrimination. Mais ils pensèrent que peut-être son père poserait quelques difficultés quand il faudrait l’emmener sur Coruscant. C’est pourquoi ils envoyèrent à sa rencontre le Chevalier Galaad Uter, et son jeune padawan Ossian, pensant que celui-ci aurait peut-être moins de difficultés qu’un autre à la ramener et à convaincre Antor.

Ami le rencontra par hasard (du moins, à l’époque elle pensait que c’était le hasard). Cet homme, plutôt très grand, par rapport à sa taille de petite fille, l’impressionna immédiatement.
Il semblait être différent, il avait une aura particulière, avec ses cheveux blond clair, portés mi-longs. Son regard bleu océan la transperça, elle crut qu’il la sondait en profondeur, mais avec une extrême douceur, avec un intérêt qu’on ne lui avait pas souvent montré, à part ses propres parents.
Elle eut l’impression de le reconnaître presque, de se reconnaître en lui. Elle savait qu’elle était différente mais elle croyait que cela ne venait que de son père, qu’elle pressentait comme elle. Il n’en était rien : Ami venait de découvrir et de comprendre qu’elle n’était pas seule et que de nombreuses autres personnes aussi étaient dans son cas.

Antor, quant à lui, ne fut pas surpris de voir un Jedi dans sa propriété ; il avait d’ailleurs ressenti quelques temps auparavant le Jedi qui avait repéré sa fille pour la première fois. Mais il ne s’était pas attendu à voir Galaad, son ami, en personne. Il l’avait très vite reconnu pourtant, avant même qu’il n’ôte sa capuche, avant même qu’il ne s’approche de la propriété.
Il avait compris que c’était pour Ami le jour de partir, et il s’y attendait. Norya, son épouse, avait très vite deviné aussi, dès leur rencontre en fait, que c’était le destin probable de ses enfants mais elle l’avait accepté, étant très respectueuse des Jedi et de tout ce qu’ils avaient déjà accompli.
La fillette partit donc, après quelques hésitations personnelles, et après moult explications et réconfort de ses parents, direction Coruscant et son Temple.
Elle comprit plus tard les réticences qu’elle sentit, malgré son jeune âge, lors de son entrée dans la salle du Conseil. En tous cas, dès qu’elle eut décliné son identité en entier. Des frissons parcoururent certaines des personnes, d’espèces différentes, qu’elle vit assises dans cette grande salle circulaire, et elle en ressentit des sortes de crispations.
Les tests furent concluants, mais déjà certains murmures que la petite fille ne comprit pas s’élevaient. D’une main, le grand humain à la peau sombre les fit taire et se tourna vers Galaad, qui était toujours près d’elle.
- Galaad, amène la jeune Amidala Durron à l’extérieur.
- Bien, Maître Windu, mais je souhaiterais donner mon avis sur le problème que vous allez soulever.
Maître Windu acquiesça et elle fut emmenée devant la porte.
Quelques longues minutes plus tard, l’homme qui l’avait emmenée ici ressortit et lui déclara qu’elle était acceptée comme élève.

Elle suivit sa formation d’élève, à l’instar des autres jeunes de son âge, se liait d’amitié avec certains, mais d’autres par contre restaient distants. Mais elle savait, en revanche, pourquoi car ils lui avaient déclaré, ou plutôt presque « craché » à la figure : à cause de son père, qui était un Jedi qui avait enfreint l’Ordre, et que par conséquent, elle ne méritait pas selon eux d’être élève.
Ami avait beau leur répliquer qu’agir et parler comme ils le faisaient n’était pas digne d’un Jedi, mais rien n’y faisait ; leurs idées devaient probablement leur venir de padawans, qui les tenaient de leurs Maître ? Elle n’en savait rien. Mais certaines fois, les commentaires lui pesaient lourdement. Elle ne parvenait pas toujours à les ignorer. Elle qui avait tant souhaité en arrivant au Temple, être considérée comme les autres, une fois de plus, elle rencontrait des gens rétifs. Mais ils n’étaient pas la majorité.
Ceux-ci lui déclaraient souvent qu’elle ne deviendrait jamais padawan, au contraire d’eux, et elle trouvait d’ailleurs que cette arrogance ne faisait pas d’eux des futurs Jedi, dignes d’écoute et de tolérance.
Elle ne doutait pour autant pas qu’ils deviennent Jedi mais elle pensait qu’il leur faudrait travailler encore, au moins autant qu’elle même, ce que tous ne semblaient pas prendre en compte.

Ami n’avait pas encore 12 ans quand l’homme qui l’avait emmenée sur Coruscant, Galaad Uter, qui avait mené son 1er apprenti aux épreuves près de deux ans auparavant, la choisit comme padawan, au grand dam de certains. Il eut fort à faire face à certains membres du Conseil, qui ne le souhaitaient pas et qui par ailleurs croyaient que Galaad ne la choisissait que par rapport à l’amitié que le liait autrefois à mon père.
En réalité, durant le temps qui précéda son choix, Galaad avait observé tous les élèves un à un avant de choisir un nouvel apprenti. Cela lui prit près de 2 ans, car il ne se sentait pas proche des autres élèves à la différence de la fille d’Antor Durron, mais qui était trop jeune alors pour suivre son enseignement dès les épreuves de son premier apprenti.
Il avait dit à Ami un jour qu’il avait compris qu’elle était celle avec laquelle il formerait la meilleure équipe, il sentait quelque chose de particulier en elle qui les liait particulièrement. Une sorte de ressemblance, une sorte de lien déjà très fort, car il n’avait jamais manqué de venir la voir de temps en temps durant ses premières années au Temple.

Ami savait qu’il avait raison. Elle se sentait proche de lui ; chaque jour elle apprenait de lui ce qui allait faire d’elle un Chevalier Jedi. Elle n’avait jamais assez de ses conseils, et ne voulait jamais aller se reposer pour pouvoir continuer à l’écouter. Il l’encourageait à continuer à travailler ses qualités en particulier de télépathie et de communication animale. Il était très doué en ce domaine, et avait perçu les même aptitudes chez la jeune fille.
On les voyait fréquemment méditer dans les différents Jardins pour s’imprégner de la force et du calme que pouvait donner la nature.
Ami savait que sa relation avec lui s’arrêterait au moment où elle deviendrait Chevalier, mais elle pensait qu’elle aurait pourtant souvent l’occasion de le revoir par la suite et elle ne s’était jamais réellement préparée à le voir disparaître de sa vie.

Cette mission, sur Belkadan, resta le pire souvenir de sa jeune vie. Elle n’avait pas encore 19 ans. Longtemps, il lui en resta tous les souvenirs, tous les sons, toutes les odeurs.
Ils furent pris dans un traquenard et gravement blessés tous les deux mais Maître Galaad beaucoup plus que sa padawan. Il parvint malgré tout, à contacter par comlink le pilote du vaisseau qui les avait conduits sur la planète afin qu’il prévienne le Temple. Mais leurs ennemis l’entendirent aussi et descendirent le vaisseau qui avait tenté de leur porter assistance. Mais l’appel avait été lancé.
Le temps d’attendre les secours dont elle ne savait pas s’ils arriveraient, Ami, laissée pour morte avec son Maître, tandis que les bandits pillaient ce qui restait de leur transporteur, tenta tout ce qui était en son pouvoir pour sauver son Maître car elle le sentait s’éloigner, et devenir de plus en plus faible…
La jeune padawan ne put que chercher à lui transmettre de sa propre énergie vitale pour lui en redonner ; au fur et à mesure qu’elle le faisait, elle me sentait fatiguer, et sa blessure la brûlait de plus en plus, mais elle n’en tenait plus compte : il fallait qu’il s’en sorte.

Ami n’était plus très consciente quand son Maître et elle furent ramenés sur Coruscant. Elle se souvint seulement avoir supplié qu’on s’occupe de son Maître avant elle.
Elle était à peine réveillée, de longues heures après leur retour, la douleur commençait à diminuer quand elle sentit un mouvement, une sorte de glissement dans la Force. Cela venait de son Maître. Complètement affolée, elle se précipita vers lui, se jetant hors du lit de soins, et de ce qui l’y rattachait, au grand dam du médecin qui les surveillait, le Chevalier Jedi Kiara Jinn, qu’Ami se souvenait avoir déjà vue plusieurs fois au Temple, sans toutefois avoir le temps de lui parler vraiment. Mais étrangement, elle avait eu immédiatement une sympathie pour elle, quand elle apprit plus tard une partie de son histoire.

La jeune fille se précipita vers son Maître, le serrant dans ses bras tandis qu’elle recueillait ses derniers mots, et son dernier souffle, malgré sa tentative de lui transférer à nouveau son énergie vitale, à ses propres dépends. Mais cela n’importait pas, Ami ne voyait pas comment elle aurait pu vivre sans lui, sans lui qui l’avait soutenue si fort…Elle s’était rendu compte trop tard, qu’elle l’avait peut-être commis l’erreur de l’admirer, de l’aimer en réalité plus fort qu’elle n’aurait du, de ne pas l’aimer uniquement comme un élève aime son Maître. C’était aussi la seule erreur qu’elle lui reconnaissait : de ne pas l’avoir empêchée d’avoir ce genre d’idées.
Mais c’était peut-être parce que lui même ne voulait pas s’avouer que ses sentiment à son égard avaient mué les derniers mois.
Elle le comprit en le voyant la regarder, plus qu’en l’écoutant ; la peur et la tristesse lui serraient déjà la gorge et explosèrent quand elle recueillit son dernier souffle sur ses lèvres. La jeune padawan, désormais seule, sentit comme une déflagration dans la Force ; et crut que son cœur et son âme allaient exploser.
Elle n’aurait su dire combien de temps elle resta là, à pleurer sur le corps à jamais inerte de son Maître. Sa main était de plus en plus froide quand elle sentit qu’on la ramenait doucement, mais fermement en arrière, pour l’écarter de lui.
Elle ne se retourna pas et cria juste qu’elle ne voulait pas le quitter, le lâcher, et que c’était de sa faute s’il était mort, et qu’elle ne méritait plus de vivre ainsi. Elle entendit vaguement murmurer des mots comme « Tu ne peux plus rien pour lui » et encore « tu n’es pas responsable, tu ne devrais pas avoir des pensées pareilles » mais elle n’y croyait pas.
Ami savait que c’était Kiara Jinn qui le lui disait mais elle ne l’écoutait pas, elle n’entendait que sa détresse.

Malgré sa blessure qui s’aggrava parce qu’elle avait voulu sauver son Maître, Ami tint à assister à la cérémonie crématoire. La tristesse envahissait la salle, mais la sienne submergeait tout, hormis peut-être une douleur de plus en plus forte au niveau de sa blessure.
La suite de ses soins fut longue, elle ne voulait plus qu’on la soigne ; elle était si mal qu’elle aurait préféré mourir ; la jeune fille ne voyait pas comment elle aurait pu survivre à son Maître.
Elle se remit physiquement bien plus vite que psychiquement. Elle passait ses nuits à rêver de cette mission, à revoir ce qu’elle y avait fait et ce qu’elle aurait pu y faire. Elle n’en dormait plus. Dans la journée, c’était guère mieux : elle se sentait seule et cette impression ravivait encore plus son sentiment de culpabilité.
Ami ne voulait voir personne, n’écoutait personne ; le temps passait, mais elle ne se sentait pas mieux. Elle était réellement en train de se laisser mourir de chagrin, d’inanition. Elle ne savait pas que l’on s’inquiétait pour elle, mais elle l’aurait su, que cela n’aurait rien changé. Comme elle refusait toute visite, seule Kiara qui continuait à la surveiller médicalement pouvait forcer sa porte et la voir. Ami voulait rester seule, pourtant elle l’acceptait, sans savoir réellement pourquoi.
Kiara la laissait parler quand elle en ressentait le besoin, et elle l’écoutait, la conseillait. Elle comprenait ce que la jeune padawan ressentait, et Ami savait qu’elle voulait l’aider, bien qu’elle s’y refusait encore.

C’est de longues semaines plus tard, alors qu’elle en était à accepter plus de visites, et qu’elle attendait quasiment avec impatience les visites de Kiara, qu’Ami fut convoquée dans la Salle du Conseil. Elle s’y rendit, réticente, mais surtout parce que Kiara lui avait conseillé d’y aller si jamais on l’appelait. Ami ne voulait pas chercher à savoir pourquoi on l’appelait.
En réalité, c’est là que Kiara lui annonça qu’elle souhaitait la prendre pour sa première padawan et ainsi finir sa formation. Ami en fut très surprise, alors qu’elle n’y songeait même pas. Jusqu’à ce jour, rien d’autre que ses soucis ne lui était passé par l’esprit.
Elle ne savait pas si elle avait envie de continuer, si elle en avait la force, pourtant elle l’accepta avec une certaine conviction car elle savait que seule Kiara pouvait l’aider, et qu’en plus, Ami savait qu’elle ne la jugerait pas par rapport à son passé ou plutôt au passé de son père.

C’est en tant que sa padawan qu’elle l’accompagna, quelques mois plus tard, lors de la bataille de Géonosis, puis dans le Legacy, dans ce qui devait être une académie itinérante, visant à pérenniser l’Ordre Jedi au cas où les sombres présages pressentis, notamment par Maître Yoda, se révéleraient justes.
Sur ce vaisseau la jeune fille se sentait bien, car elle appréciait les personnes présentes, et aucune ne la jugeait.
C’est après une mission dans l’espace, pour protéger le vaisseau de Maître Windu et Maître Yoda qui retournaient vers le Legacy, qu’Ami fit une découverte, au sujet de Maître Yoda, et de ses origines. Cette réussite lui valut d’accéder au statut de Chevalier Jedi alors qu’elle ne s’y attendait pas du tout. Elle pensait n’avoir pas fini sa formation, qu ne durait que depuis 9 ans environ.
A 21 ans, une nouvelle vie, de nouvelles responsabilités, s’ouvraient à elle….

Mais déjà, des sentiments inopportuns pour le frère de son ami Shinta Bochaa, qui était un Chevalier aussi présent sur le Legacy, l’assaillaient. Ils l’avaient ramené au milieu de leur voyage vers le Legacy, après avoir échoué sur Nar Shadaa, alors qu’ils étaient à la recherche des leurs, enfermés dans un laboratoire dirigé une Jedi Noire, Depa Billaba.
Ami savait pertinemment ce que ces sentiments pour Kenta Bochaa représentaient, et sentit qu’elle était en train de passer par les mêmes épreuves que celles que vécut son père.
L’avenir n’allait pas être simple à gérer, et elle aurait des combats à mener sur de nombreux fronts. La vie d’un Jedi n’est jamais simple.
Mais elle savait aussi que sa seule priorité devait être de participer activement à la pérennisation de l’Ordre Jedi…

Chronologie de la vie de Ami Durron
(la bataille de Naboo est prise comme référence temporelle, et annotée TPM)

TPM –9:	(fin de l'année) Naissance de Ami
TPM –4:	Arrivée au Temple comme élève (un peu plus de 4 ans environ)
TPM +3:	Padawan de Maître Uter (près de 12 ans environ)
TPM +10:	Quelques mois avant Géonosis: Mort de Maître Galaad Uter sur Belkadan (age: 18 ans passés)
TPM +10:	Bataille de Géonosis: combat dans l'arene Kiara Jinn comme Maître (tout juste 19 ans)
TPM +12:	6 mois après le départ du Jedi Légacy: accession au rang de chevalier et de maitre Jedi.