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Par Kiara Jinn




5 ans après la bataille de Naboo
Kiara Jinn : 40 ans
Liu Ken et Mai Olani Jinn : un peu moins de 5 ans



Le jour était levé depuis à peine une heure sur les hautes tours de la planète-capitale. L'air était frais et je pouvais le voir sur les vitres de l'appartement. Je distinguais la cité à travers un voile de brume. Quelques minuscules gouttelettes de condensation glissaient doucement le long des vitres. Les rayons du soleil matinal ne parvenaient pas à percer le tapis de nuages. Comme je le faisais chaque matin, depuis bientôt 5 ans que je vivais ici, je m’installais en tailleur devant l’immense fenêtre qui donnait sur un balcon, au 2ème étage du Temple Jedi de Coruscant. Encore en effets de nuit, les pieds nus, j’avais revêtu mon manteau de bure, celui de mon maitre défunt, celui de cet homme qui m’avait tirée de ma prison et à qui je devais tout. Je ramenais les pans du manteau autour de moi et fermais les yeux.
Comme tant d’autres l’avaient fait, je cheminais à mon tour sur la route qui trace la vie des Jedi. Certes, je n’étais encore que padawan. J’étais arrivée au Temple dans des conditions particulières. J’avais accepté, non sans réticence, la formation de Jedi. Je savais que c’était un chemin des plus difficiles. Un chemin sans regret, sans retour, sans remord. Un chemin qui me révélerait à moi-même. Et il l’avait déjà, en grande partie, fait. J’avais trouvé ma famille ici. J’avais trouvé, plus qu'une amie en Lusiana qui m'avait accueillie à mon arrivée. J'avais découvert ma sœur. Son mari assurait ma formation. J'avais des amis également, des amis sincères.
Ce qui ne me tue pas me rend plus forte. J’avais affronté la prison, la honte, la culpabilité, la perte d’un enfant, la violence et la mort. J’étais vivante. Alors que tout était fait autour de moi pour m’abattre, comme pour celles qui, comme moi avaient arpenté le mauvais chemin, ou plutôt celui qu'elles n'avaient pas choisi, j’avais, grâce à celui qui fut quelque part mon maître, redressé la tête. J’avais, il avait donné un sens à ma vie. Il m’avait surtout aidée à mettre en évidence cette sensibilité à la Force qui me fit m’engager sur la longue route destinée à la servir pour le bien des peuples et des opprimés de cette galaxie. Par cet engagement que j’avais fait, ce serment que j’avais prêté à l’Ordre Jedi, juste après la mort de mon Pygmalion, j’allais mettre mes dons au service de ceux qui souffrent. Ce serait dorénavant, mon seul devenir ainsi que d’honorer la mémoire de celui qui n’était plus et de conduire ses enfants sur cette même route. Nos enfants.

J’étalais autour de moi les pans du manteau, pour former ce cercle sacré réservé à la Force, dans laquelle j’allais plonger pendant de longues minutes. J’avais besoin de m'isoler, de me retrouver en son sein, de m’immerger dans son flux, de la sentir se mouvoir en moi au gré de mes pensées. Elle me réconfortait telle une amie sincère. Elle m’apaisait, elle me guidait aussi. Mes yeux qui erraient, s’arrêtèrent sur les feuilles d’un arbre dans le Jardin bleu en contrebas. Dans le flux de la Force en moi, je sentais la caresse du vent sur leurs fines nervures, la brise légère du petit matin qui se levait sur Coruscant, la planète capitale. Je devinais les multiples bruits de la ville. J’ouvris enfin les yeux après avoir laissé mon esprit s’envoler au gré de la Force. J’avais de longues heures de liberté. Liberté toute relative peut-être au sein de cet Ordre où chaque moment était un moment de méditation, d'étude, de réflexion, de vie.
Le Temple s’éveillait lui aussi. Les lumières s’allumaient dans les appartements, ses occupants s’animaient. Les padawan préparaient le déjeuner de leur maitre avant de le rejoindre pour la méditation matinale. Les enfants ouvraient leurs yeux dans la pouponnière, sous les mots des droïdes qui s’occupaient d’eux. Certains Jedi étaient déjà en méditation dans le Jardin Bleu ou dans la salle des Mille Fontaines. Des maîtres étaient déjà au travail. D’autres s’entraînaient avec leurs élèves dans un des nombreux dojos du Temple. D’autres élèves étaient en cours sous la direction de leurs professeurs.

Mon maitre, Mace Windu, un des seniors du Conseil Jedi, m’avait informée la veille au soir, avant de repartir chez lui, qu’il avait un rendez-vous au Sénat, avec le Chancelier suprême Palpatine. J’avais donc, fait assez inaccoutumé, quartier libre et pouvais disposer de mon temps comme je l’entendais. Je le ferai tout en accomplissant mes tâches habituelles. Contrairement aux autres Padawan, j’avais mon propre appartement. En effet, mon statut particulier, ainsi que le sien, m’interdisait d’habiter avec mon mentor. J’étais l’épouse morganatique de Qui-Gon Jinn, maitre Jedi, tué en mission, plus de 4 ans auparavant, par un obscur seigneur Sith, celui-là même qui avait été mon bourreau pendant de longues années.

Une heure après, j’entrais sur la pointe des pieds dans la salle réservée à l’entraînement des enfants. Maître Windu avait également reporté ma leçon de maniement du sabre laser. Je l’avais remercié en moi. Je n’aimais pas trop ces affrontements, même si je savais qu’ils étaient inhérents à la formation du Jedi. Je savais également qu’ils n’étaient que des simulations mais je n’aimais pas me battre. J’affirmais haut et fort mon engagement pacifiste. Comme beaucoup de Naboo, je n’étais pas belliqueuse. Mon maître le savait mais il était intransigeant sur mon entraînement physique. L’entraînement au sabre en faisait partie. Je ne m’y soustrayais pas. J’étais un élément relativement bon. Mon maitre ne me félicitait pas ouvertement mais je voyais dans son regard sombre, qu’il était globalement satisfait de mes performances. J’avais donc obtenu l’autorisation d’aller voir mon fils s’entraîner dans la classe de Maître Yoda, celle où Lusiana, son épouse, avait fait ses classes, celle où Qui-Gon avait lui-même débuté.

Le dojo des enfants était, comme beaucoup de pièces du Temple Jedi, de forme circulaire. D’immenses baies vitrées surplombaient la ville, inondaient la pièce de lumière. Les enfants pouvaient apercevoir le ballet des taxis aériens qui croisaient non loin du Temple ainsi que le tapis grisâtre de la cité, s'étendant à perte de vue. Le sol était revêtu de fines lamelles de bois semblant représenter un tatami. Une des parois, donnant sur un couloir intérieur, était lambrissée et s’ornait, en son centre, d’une fontaine encastrée dans le mur. Une douce mélopée aquatique mêlait ses notes cristallines à la voix du vieux Sage qui enseignait à ses élèves, les grandes lignes de la maîtrise de la Force. Le soir, une habile source lumineuse, dissimulée dans la vasque, donnait une note délicatement irisée à cet ornement qui formait le seul éclairage de la pièce. Elle devenait ainsi un lieu propice à la méditation. Une petite alcôve latérale, séparée du dojo par des vitres opalescentes, permettait à tout maitre, chevalier ou padawan, d’assister à l’entraînement des petits Jedi.

J’étais entrée dans cette petite pièce. J’avançais doucement, en essayant de ne pas me faire voir des enfants, et me cachais derrière un pilier. Je les vis à travers la vitre qui donnait sur la véranda attenante à l’endroit où Yoda avait installé sa salle. Une vingtaine d’enfants d’environ 4 ans étaient debout devant lui. Ils étaient d’origines diverses. Je reconnus un petit Rodien à la face verte et allongée, un Twileck à la peau dorée et aux lekkus frémissantes. J’aperçus Kalyys, un ami de mon fils. C'était un jeune Whipid au duvet clair. Il se tenait très droit. Je les regardais, attendrie. Ils étaient tous vêtus à l’identique, de tenues inspirées de celles des padawan, une veste de kimono croisée sur un pantalon. Ils étaient chaussés de bottes de cuir. Chaque gamin tenait, dans ses mains serrées, un sabre laser dont la lame était réglée au minimum d’intensité. Leurs visages étaient graves, attentifs, concentrés. Leurs yeux étaient fixés sur Yoda qui déambulait devant eux, la tête baissée. A un moment, il s’arrêta et se tourna vers eux. Je les dévisageais tous et aperçus Liu Ken. Il était debout devant le vieux maitre. Je lui souris à travers la vitre, sourire qu’il ne vit pas. Par contre, Yoda m’aperçut et je vis, à son air renfrogné, qu’il n’appréciait pas que je me montre. Il ne voulait pas que les enfants soient dérangés pendant les cours, ce que je comprenais parfaitement.

A sa demande, les enfants avaient coiffé un casque simulateur relié à un droïde d’entraînement. Mon fils avait toujours son casque à la main.
-Liu Jinn gronda Yoda en frappant sur le sol de son bâton. Ton père en toi je retrouve. Désobéissant tu es. Le casque sur ta tête poser tu dois.
J’observais attentivement mon petit garçon. Il était nettement plus grand que ses camarades humains. Il avait beaucoup de son père. Surtout, je retrouvais chez lui le port de tête noble et altier de Qui-Gon, la façon qu’il avait de regarder avec un léger sourire. L’enfant prit son casque et le posa sur sa tête, très lentement, en regardant fixement le vieux sage. Il le narguait. Yoda ne le quittait pas des yeux, appuyé sur sa canne. Liu tira la jugulaire. Ses longs cheveux, coiffés comme ceux de son père, tombaient sur ses épaules.
Le vieux maitre s’avança vers lui et frappa légèrement sa poitrine de son doigt.
-Alors jeune homme ! Longtemps t’attendre ainsi nous allons ?
Mon fils regarda Yoda et boucla enfin sa bride pendant que le vieux Jedi retournait au centre de la salle en grommelant.
-Cet enfant irrespectueux et audacieux comme son père est. Les casques activer vous devez. Le tir de la bulle esquiver vous devez.
-Mais nous ne voyons rien Maître Yoda. Le casque couvre nos yeux fit un des enfants d’une petite voix hésitante. C'était le jeune Twilek dont les lekkus tremblantes frémissaient sur les épaules.
-De voir tu n’as pas besoin Ewie rétorqua sèchement le vieux maitre de sa voix rauque. La Force tes yeux sera. Ressentir vous devez. Uniquement ressentir. Activer les simulateurs vous allez.
Les enfants amorcèrent leurs sabres pendant que les droïdes d’entraînement s’était mis en mouvement autour d’eux. Les lames bleues et vertes jaillirent pratiquement en même temps. Je fixais Liu. Il se concentrait. Je voyais ses petites mains serrer avec force son sabre. Un geste que chaque néophyte faisait dans le maniement du sabre laser. J'avais quelquefois ce même travers. J'étais encore trop crispée sur la garde d'un sabre simple alors que je l'étais beaucoup moins sur celle d'un double sabre. Mais cette arme n'était pas autorisée au Temple à cause de sa dangerosité ou dans de rares exceptions. Et Mace Windu, qui connaissait mon passé, me l'avait déconseillé.

Yoda observa longuement mon fils sans qu’il le vit et porta ensuite son attention sur un autre enfant. Le vieux maitre m’avait dit que Liu était un enfant remarquablement doué mais un enfant introverti, très calme, trop peut-être, qui n’avait pas l’esprit pugnace. Mon petit garçon avait du mal à participer à ces séances d’entraînement. Il était timide à la limite de la réserve et peu combatif. Il avait besoin d'être constamment stimulé mais recelait un énorme potentiel s'il voulait le libérer. Enfant, son père faisait de même. Yoda le grondait affectueusement d’ailleurs.
Les droïdes d’entraînement tournaient lentement autour des enfants et décochaient leurs tirs au hasard. J’observais les gamins. Ils étaient concentrés, attentifs, silencieux. Leurs petits visages étaient crispés. La voix de Yoda s’éleva.
-La voix de la Force en vous ressentez. De l’onde de la Force, autour de vous, imprégnez-vous. Vous guider elle va. Aux tirs du droïde penser vous ne devez pas.
-Aïe ! ! fit un gamin en se frottant le bras.
-A la Force ton esprit ouvert n’est pas. Peur tu as.
-Oui maitre fit le gamin.
-Plus attention à la voix de la Force faire vous devez et la peur contrôlerez continua Yoda.
J’observais le vieux maitre. Il s’était appuyé des deux mains sur sa canne et les regardait. Tant d’enfants étaient passés dans cette même salle d'entrainement. Des grands noms comme celui du père de mon fils, des enfants qui étaient devenus de grands Jedi. Yoda m’avait fait un léger signe de tête et, après avoir longuement observé les gamins, se dirigea vers moi. Je m’inclinais respectueusement devant lui. Il m'impressionnait toujours autant bien que tout, dans son attitude à mon égard, devait me mettre à l'aise. Il m’invita à l’accompagner au dojo et je le suivis.
-Les enfants fit-il en les regardant tous, de la visite nous avons. Saluer Madame Jinn vous allez.
Une vingtaine de voix me saluèrent et je leur rendis leur salut.
-Inoccupée tu es me fit-il. Avec ton Maître sortie tu n’es pas ?
-Mon maitre avait à faire au Sénat. Il m’a dispensée de cours et m’a autorisée à venir voir mon fils. J’aurais du vous en avertir avant de me présenter Maître. Veuillez m’en excuser.
-Oui fit Yoda d’une voix traînante, ses oreilles s’abaissant vers l’avant, signe d’une grande perplexité. Le Chancelier Palpatine rencontrer il devait.
Il se tourna vers les gamins et gronda d'une voix forte.
-Jeunes Jedi ! Votre attention relâcher vous ne devez pas. L’entraînement reprendre vous allez.
Yoda s’écarta un peu du groupe en m’invitant à le suivre. Je m’agenouillais devant lui afin d’être à sa hauteur. Il regarda longuement les enfants.
-La pérenité de notre Ordre ces enfants sont me fit le vieux sage d’une voix songeuse. Tant d'élèves passer ici j’ai vu.
Je n’osais lui répondre.
-Qui-Gon enfant dans cette salle j’ai entraîné me fit Yoda d’une voix douce. Au fond, près de la baie il s’installait. Et toujours vers l’extérieur, il laissait son regard partir.
Je ne répondis pas. Yoda plongeait dans ses souvenirs.
-Beaucoup d’enfants ici sont passés. Des chevaliers avec leur formateur, des maîtres devenus ils sont. Beaucoup aussi rejoint la Force ont. De ton époux enfant et surtout padawan je me souviens fit-il doucement. Une chose en lui frappé m’avait. Contre les lois de l’Ordre, ses longs cheveux il avait gardé. Avec la tresse il les avait noués. Profondément uni à la Force dans sa perception vivante il était. Sa voix uniquement il écoutait. Le maitre de la Force vivante pour moi il était, même si souvent ses choix je désapprouvais.
Je ne répondis pas, le laissait évoquer la mémoire du père de mes enfants. Pendant qu'il parlait, j'avais fermé les yeux, m'immergeant dans ses paroles.
-Très fier de lui j’étais. Une sensation d’accomplissement en lui je ressentais.
Je restais songeuse tout en l’écoutant, laissant mon regard dériver vers les tours de la cité que j’apercevais au loin. Il s'arrêta et me regarda longuement. Il savait que, par la pensée, j'étais avec Qui-Gon, portée par ses paroles, par la beauté des souvenirs qu'il évoquait. Il respecta mon silence. Puis je posais mes yeux sur lui.
-Maître Yoda ! Puis-je vous poser une question ?
-Bien sûr me fit-il.
-Combien d’élèves avez-vous eu ?
-Beaucoup. Mais mon quatre-vingt-douzième Qui-Gon était fit-il en me regardant fixement. Curieuse cette question est ! avait-il fait d’une voix douce. Qui-Gon également posée me l’avait . Des centaines il y a eu. Leur formation j’ai assurée. Les épreuves ils ont passé mais rejoint aussi la Force beaucoup d’entre eux ont.
J’avais alors baissé les yeux, réalisant que Yoda avait été présent auprès ses élèves aussi bien pour la cérémonie d’adoubement que pour leurs funérailles. Un chemin enrichissant pour lui mais éprouvant également, lourd de joies et de peine. Puis j’avais reporté mes yeux sur la ville et à nouveau sur le vieux sage.
-Maître Yoda ! Il m’est difficile de trouver mes mots mais je ressens très nettement ici la grandeur de l’Ordre. Avec vous et tous ces enfants qui sont de futurs chevaliers ! C’est dans des endroits comme celui-ci que je vois toute la grandeur de la tâche que vous accomplissez auprès d’eux, de nous tous. Je ne trouve pas de mot assez fort pour vous exprimer ma gratitude.
-De le faire besoin tu n’as pas. De reconnaissance de ses actes un Jedi n'attend pas. Mais cette tâche à ton niveau aussi tu mènes. Le don de soigner tu as et un excellent médecin tu es. Qui-Gon raison avait. Dans notre Ordre, ta place tu as, même si réticente à nous rejoindre tu étais.
J’osais à peine soutenir son regard posé sur moi.
-Je ne sais pas maitre Yoda. Je me sens –j’avais du mal à trouver le mot juste-, si petite par rapport à vous tous.
-La perception de la Force grande en toi est. De beaucoup d’humilité et d'abnégation preuve tu fais. De grandes qualités elles sont.
Je ne répondis pas.
-Je sais que la route particulièrement difficile pour toi est me fit Yoda doucement. Mais avec honneur et courage tu la suis.
Il jeta un œil dans la véranda d’entraînement et tapa sur le sol avec son bâton.
-Ah cet enfant encore me désobéit ! Défiant comme son père il est. Jeune Liu gronda t-il, ressentir tu dois ! Etre distrait par ta mère tu ne dois pas.
Je me relevais et m’inclinais devant lui pendant qu’il observait à nouveau les enfants.
-Je vais vous laisser, Maître Yoda. Je perturbe les enfants.
-Au contraire, un bon entraînement pour eux cela est. La concentration, la rigueur avoir ils doivent. Résister à cette diversion ils doivent.
Il posa à nouveau son regard sur mon fils qui avait renvoyé un tir bas du droïde. Le vieux Maître eut un léger sourire.
-Son père en lui ainsi je vois me dit Yoda d’une voix douce. Comme lui il était ! Doux, timide, en retrait des autres. Mais très sûr de lui aussi il était. Trop quelquefois. Souvent à mes ordres il désobéissait. Défiant et insoumis il était.
-A l’âge de Liu Maître ?
-Oui. Un rebelle en Liu également je ressens. Qui-Gon en lui je retrouve ! Un grand Jedi il était. Mais un sacré caractère il avait. Une très forte personnalité il montrait. Des tourments il m’a causé. Son départ un moment douloureux pour tous ici fut. Un vide immense il a laissé. De la vie d'un Jedi la mort fait partie. Mais mort le Jedi vraiment n’est pas . Au sein de la Force, à jamais il vit.