Par Maitre Ami Durron
L’Opee fait partie de ces créatures qui appartiennent à deux classes animales à la fois : en effet, il a des caractéristiques propres aux poissons, mais également d’autres appartenant aux crustacés. En effet, comme ces derniers, son corps est couvert d’un exosquelette (squelette externe) solide lui assurant sa protection, mais suffisamment flexible pour lui assurer une certaine facilité de mouvements.
De plus, il possède 6 pattes qui lui servent à la nage mais aussi à s’agripper aux rochers des profondeurs marines de la planète. En revanche, les scientifiques précisent que sa mâchoire, dotée de nombreuses dents coupantes, est une caractéristique plutôt de la classe des poissons.
L’Opee nage bien sûr à l’aide de ses pattes arrières et de ses petites nageoires avant mais pour se déplacer, il utilise aussi l’eau comme moyen de propulsion : en effet, il avale l’eau par la gueule, puis l’expulse rapidement par l’interstice situé entre les plaques de sa carapace. Cela le fait accélérer mais sur de courtes distances.
Ce monstre marin, terrible prédateur, est assez gros pour avaler un bongo gungan qui naviguerait imprudemment près de lui, grâce à sa longue langue. Celle-ci peut même décimer des bans entiers de poissons (see, faa, etc.) d’un seul mouvement.
L’Opee emploie également un camouflage et des leurres semblables à des antennes pour attirer ses proies. Il utilise ensuite sa langue gluante (mesurant près de 3 fois sa taille) pour saisir sa victime, l’emmenant ainsi dans sa gueule hérissée d’une double rangée de crocs acérés.
De plus, sa grande vitesse lui permet aussi de se saisir de sa proie sans qu’elle ne puisse réagir. Enfin, un peu à l’instar du Poisson Colo, l’Opee possède des antennes phosphorescentes attirant ses infortunées victimes, dans l’obscurité des profondeurs marines.
En fait, toutes ces caractéristiques lui ont donné son surnom bien mérité de tueur des mers.
Pour se reproduire, les Opee utilisent un rituel ancestral très complexe. En effet, chacun des 2 partenaire émet des bulles chargées de phéromones (voir définition). Cela va exciter les animaux qui vont alors entamer leur fameuse " Danse de l’Aileron ".
Ensuite, la femelle dépose ses œufs dans le nid, près du mâle qui les fertilisera, et qui les couvera dans sa gueule pendant 3 mois. Ainsi, pendant ce temps, il ne peut se nourrir et donc vit sur ses réserves accumulées avant dans ce but précis.
Dès l’éclosion, les jeunes sont autonomes et savent chasser de façon innée. Mais, en cas de danger, ils peuvent revenir dans la gueule de leur père pour se faire protéger.
Les Opee possèdent très peu de prédateurs. Lorsqu’ils sont jeunes, ils peuvent être avalés par des Poissons Colo, mais ils possèdent malgré tout une chance de survie car ils savent se frayer un chemin dans son système digestif pour se libérer.
En revanche, leur vrai prédateur est le Monstre Aqua Sando, qui mesure près de deux cent mètres de longueur.
Les Opee, de par leur vie dans les profondeurs abyssales de Naboo, n’ont que très peu de liens avec les espèces intelligentes vivant à la surface. Mais il est intéressant de noter que le Centre d’Etudes Zoologiques d’Otho Gunga possédait 2 spécimens d’Opee nains en captivité.
Voir :
- Creatures of the Galaxy (reference book)
- Star Wars: Episode I Insider's Guide (reference book)
- Star Wars Episode I Adventures : Rescue in the Core
- Secrets of Naboo (sourcebook)
- Wildlife of Star Wars : A campagne Field
- Star Wars Episode I - La Menace Fantôme (Terry Brooks)
- Star Wars Episode I - La Menace Fantôme (Film de George Lucas)