Nom : Bongo
Catégorie : Vaisseau aquatique, submersible
Concepteur : Otoh Gunga Bongameken Cooperative
Constructeur : Coopérative des FabBongos de Otoh Gunga
Taille : 15 mètres
Vitesse : 80 km/heure
Capacité : 1 600 kg de fret
Propulsion : Moteur à conversion d'électricité centrifuge
Equipage: 1 pilote
Passagers: deux dans le cockpit, plusieurs dans les bulles de cargaison
Armement : aucun sauf pour les versions militaires
Principaux éléments :
- Harpons
- Lanceurs de sphères énergétiques
- Panneaux thermiques
- Générateur de champ hydrostatique
- Batteries énergétiques de secours
- Module de scanner actif
- Feux de navigation
- Senseurs de propulsion
- Ailerons rotatifs de propulsion
- Chambres hydrostatiques de stabilisation
Affiliation : Gungan
Utilisation : Transport de marchandises
Points forts : Robustesse, maniabilité
Points faibles : vitesse
Epoque : Ancienne République, avènement de l'Empire

Master ! What's a Bongo ?
A Transport, I hope.

Maitre ! Qu'est-ce qu'un Bongo ?
Un vaisseau, j'espère.

Obi-Wan Kenobi à Qui-Gon Jinn

Les Gungan possèdent des véhicules organiques tout à fait originaux, dont le sous-marin Bongo.

Les premiers Bongo furent mis au point par une tribu Gungan, le "Collectif Bongomeken".

Inspiré du Heyblibber, un véhicule de luxe utilisé par les dignitaires Gungan pour les longs déplacements, le Bongo peut accueillir trois personnes pour des voyages de courte durée. Les Bongo sont construits à la main, faisant de chaque unité, une pièce unique.

Une grande partie des structures produites par les Gungan, comme ce sous-marin, reposent sur un procédé secret qui provoque la " croissance " des bâtis de leurs habitations et de leurs véhicules. Le Bongo est élaboré autour d'un squelette de corail qui va pousser à partir d'un plan de locap. Ce corail est cultivé dans des réserves par les concepteurs et créateurs Gungan qui y sont attachés.
Le squelette forme la coque du Bongo. Il est ensuite recouvert d'une coque flexible posée à même son ossature. L'ensemble est très résistant et peut résister aux attaques des monstres marins naboo. Les bâtis à génération organique du Bongo sont assemblés puis équipés d'éléments électroniques et mécaniques. La coque est équipée d'un générateur électrique, d'un système de guidage et de sièges pour les passagers.

La silhouette de ce submersible a deux origines : les techniques de construction propres aux Gungan et l'amour de ces derniers pour l'art.
Les créateurs se sont inspirés des créatures sous-marines qui les entouraient. C'est la raison pour laquelle la majorité des Bongo ressemblait à des calamars.

Le Bongo, d'une longueur totale de 15 mètres, se compose de deux parties distinctes. La partie avant est en forme de triangle bombé et aplati qui supporte un gouvernail de plongé placé à l'avant de la structure. Juste derrière, se trouve le cockpit avant qui peut accueillir trois passagers : deux installés devant la console de conduite et un à l'arrière. Le triangle s'évase et l'on peut trouver deux bulles-cockpits latérales derrière la bulle de conduite. Chacune d'elle permet de transporter 800 kilogrammes de marchandises disposées dans des containers. Ceux-ci sont facture Naboo. Bien que les Gungan et les Naboo n'entretiennent pas beaucoup de contact, les échanges commerciaux existent. Les produits naboo sont utiles aux Gungan tout comme les produits de la pêche gungan le sont pour les Naboo.
Les bulles-cockpits latérales peuvent être équipées de sièges afin d'accueillir d'autres passagers. Elles peuvent également être équipées de harpons ou de lanceurs de sphères énergétiques si nécessité. Dans sa configuration standard, le Bongo est un véhicule civil.

Les bulles cockpits du sous-marin gungan ressemblent aux bulles qui forment la cité aquatique de Otoh Gunga. Le système est identique. Un champ hydrostatique est projeté entre le rostre qui surplombe chaque bulle et le bord organique du vaisseau. Le rostre et les récepteurs de champ des bords sont de pôle opposé. Le champ de force émis entre les pôles engendre le champ hydrostatique de la bulle-cockpit. Il retient l'air à l'intérieur et l'eau à l'extérieur. Par contre, tout comme cela se produit pour les bulles hydrostatiques qui contiennent Otoh Gunga, les objets solides peuvent la traverser.

La bulle-cockpit de pilotage a un équipement relativement simple. La console de pilotage, située à babord offre une sorte de volant tronqué doté d'une commande de poussée et deux écrans de contrôle principaux qui affichent les données du champ senseur de navigation, des vecteurs de propulsion et les informations de cap. On y trouve aussi des indications sur la qualité et la densité de l'eau environnante.

En cas de problèmes sur le sous-marin, la bulle avant se libère entièrement pour servir de capsule de sauvetage. Mais son autonomie est limitée et il faut que la capsule soit remontée à la surface avant que les batteries de secours ne soient déchargées, auquel cas les passagers sont en danger de mort.

Les bords latéraux de l'appareil sont équipés de divers senseurs qui mesurent la quantité d'eau nécessaire à la propulsion du Bongo. Les " pointes " du triangle sont équipées de feux de navigation qui permettent au sous-marin d'avoir une bonne visibilité dans les eaux sombres de Naboo. Ces "feux" sont en fait des cosses luminescentes intégrées à la coque du Bongo. Elles sont naturelles et proviennent de champignons et de mousses électrosensibles.

La flottabilité du Bongo est assurée par des chambres hydrostatiques qui sont des sortes d'éponges. On les trouve sur la partie postérieure du " triangle " avant. On peut les comparer aux organes natatoires de certaines espèces. Ces chambres modifient leur densité en absorbant ou en rejetant une sorte de fluide huileux relativement épais. Ceci permet au sous-marin de plonger ou de remonter.

On trouve, à l'arrière de la bulle de pilotage et entre les deux bulles latérales un générateur de champ hydrostatique qui se prolonge par le système de projection de bulles hydrostatiques. Elles sont rétractables pour permettre le chargement et l'embarquement des passagers.

Juste derrière ce projecteur de champ, on trouve une sorte de dôme auquel s'attachent quatre ailerons de même longueur que le triangle avant. Ils servent à la propulsion du Bongo. Trois ailerons servent à la propulsion avant du submersible et un aileron dit " secondaire " assure la marche arrière. Le dôme abrite un moteur à conversion d'électricité centrifuge qui alimente les ailerons rotatifs.

Les ailerons rotatifs font circuler l'eau à travers un champ électromoteur. L'eau est déplacée le long des ailerons par l'émission d'impulsions électriques produits par des éléments électroniques flexibles interconnectés situés à la face interne des aillerons. Ce champ est capable de traiter une grande quantité d'eau, ce qui augmente la vitesse du submersible.

Les Gungan ont également construit des Bongo de plus grande taille, pouvant accueillir jusqu'à une dizaine de passagers. Il existait également une version militaire, armée. On peut également trouver des Bongos de course, qui abritent uniquement un pilote.

C'est dans un Bongo que les Chevaliers Jedi Qui-Gon Jinn et Obi-Wan Kenobi, accompagnés du Gungan Jar Jar Binks quittèrent la cité sous-marine de Otoh Gunga pour rallier Theed, la capitale de Naboo, peu avant l'invasion de la planète par les droïdes de la Fédération du Commerce.

Sources

- Star Wars Episode I - La Menace Fantôme (roman de Terry Brooks)
- The Phantom Menace Visual Dictionnary
- Episode I - Incredible Cross-Section
- Inside the Worlds of Star Wars Episode I
- Star Wars - Galactic Battlegrounds
- Star Wars Episode I - La Menace Fantôme (film de George Lucas)