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Par Emrys Harriet



Chapitre I

L'Ombre d'une Menace





Aubriel contemplait, depuis la tour Est de Temaru, le soleil qui se levai, offrant au grand Océan un magnifique manteau doré. Tout était si calme. Le vent faisait miroiter les paillettes étincelantes des eaux.
Aubriel savourait cet instant. Cela faisait trop longtemps que la paix n’avait regagné le cœur des habitants de Silaurs, surtout le sien. Découvrir que le fameux Donovan qui hantait le continent depuis si longtemps n’était rien d’autre que son oncle, l’avait démoralisé. Savoir que celui-ci n’était que la victime de cet étrange revenant que l’on appelait le Spectre de Bekreq, réconfortait son cœur. Personne ne savait d’où sortait cet esprit vengeur. On raconte qu’il serait le revenant d’un vieux Mage très puissant qui aurait autrefois voulu réduire Silaurs en esclavage, mais qu’un dieu portant une épée de lumière serait venu des étoiles et l’aurait tué, ramenant ainsi la paix sur le monde. C’était ridicule comme histoire, car les revenant et les dieux m’existaient que dans les cultes. Et depuis de retour du mal, certains pensèrent que les deux êtres de cette légende auraient pu être un Sith et un Jedi.
Un cours instant, l’asla serra les poings.
Le Spectre avait mérité son sort.

Aubriel ne savait pas comment le seigneur Harriet l’avait vaincu. D’ailleurs personne ne le savait. C’était un mystère. Emrys était tellement démoralisé et abattu lorsqu’il est revenu de l’expédition que personne n’avait voulu l’accabler de questions. La seule chose qu’il avait dit c’était : Il ne reviendra plus jamais.
Aubriel connaissait Emrys depuis environ 9 ans. Il savait que celui-ci ne disait rien dans le vide. C’était un homme d’honneur et de promesse accomplit, un véritable sorcier du nouvel Ordre des Mages. Il avait promis avant de quitter le continent de nous débarrasser du Spectre et il l’avait fait, même s’il fut le seul survivant de l’expédition.
Tout cela n’était pas très long. Maintenant Emrys était dans l’espace pour devenir ce que les Extériorés, les peuples des autre systèmes, appellent Jedi.
Aubriel ne comprenait pas vraiment le choix de son compère. Emrys possédait un magnifique château, un royaume et surtout l’estime de tout le monde sur Silaurs. Mais ce n’était pas pareil. Aubriel avait toujours vécu parmi les nobles de la capitale des aslas, avec son père et sa mère. Emrys lui avait passé toute sa jeunesse à vivre de la terre et ensuite il était parti pour cette quête que tout le monde croyait perdu d’avance. Et puis cette lutte sans fin contre le mal.
Aubriel trouvait injuste qu’un homme aussi bon qu’Emrys ait pu être miné comme cela. Cela aurait dû être lui, qui aurait dû porter tout cela. Après tout il avait presque 500 ans.
Mais ce qui a été fait ne peut plus être modifier. Il n’avait pas le droit de regarder en arrière et de se morfondre sur le passé. Ce qui est le plus grand défaut des Xouxs.

Les Xouxs ! Tout l’opposé des aslas. Pas vraiment d’un point de vue physique, mais plutôt d’étique et de manière de penser.
Les Xouxs étaient des petits êtres vivant dans les montagnes. Ces derniers ne sont du tout du genre répugnant. Ils ressemblaient beaucoup aux humains. Leur peau était cependant plus rouge et leur taille ne dépassait guère les 1,4 mètres. Ils préfèraient rester en montagne. Rares sont ceux qui se sont rendu au moins une fois dans les plaines du continent. Ils avaient la tête aussi dur que le roc et leur faire changer d’avis sur un sujet auquel ils avaient déjà pris position relève très souvent de l’impossible.
Les aslas, comme Aubriel, étaient souvent appelé les Sages de Silaurs. Ils avaient une grande espérance de vie. Personne ne saivait vraiment pourquoi.
C’est ce qui a donné lieu à des rumeurs selon lesquelles les premiers aslas auraient été créés par le Fluide lui-même afin d’établir l’équilibre et le dialogue entre les forces mystiques de l’univers et les êtres vivants.
De la même grandeur que les hommes, leur physique en était très ressemblant. Seul le fait qu’ils ne paraissaient pas du tout vieillir, signait la différence.
On disait que les aslas avaient hérité de la science d’une très ancienne civilisation qui avait maintenant totalement disparu. Aubriel ne connaissait pas vraiment toutes ses vieilles histoires. Son père avait permis l’indépendance de l’île Mervin, au nord du continent, car les aslas, qui y vivaient, étaient tout aussi mystique que cette vieille civilisation disparue. Ils avaient refusé toute technologie venant du continent et personne ne les voyait jamais. Certaine personne ignorait même leur existence. Le seul à avoir été dernièrement sur l’île fut Emrys Harriet et cela remontait déjà à neuf ans.

Aubriel n’eut pas le temps de continuer à profiter de cette belle matinée.
- Seigneur Elberich !
L’asla se retourna pour faire face au capitaine Murdock.
- Qui a-t-il capitaine ?
- C’est l’île Mervin mon seigneur. Ils émettent le signal de détresse.
- Comment ? S’interrogea Aubriel en levant un sourcil. Quel signal ?
- Le code rouge, mon seigneur.
Aubriel se pencha à l’extérieur de la tour et regarda en direction du nord, où se situ l’île indépendante de Mervin. En effet, un scintillement provenait des côtes.
- C’est sans doute un reflet de l’océan, conclu Aubriel.
- Vous en êtes sûr, monseigneur.
- C’est vous qui avez fait une reconnaissance avec la Nébuleuse d’argent pour voir s’il y avait d’autre continent sur Silaurs. Vous n’avez rien trouvé. S’il y a un danger venant du nord…
- Ce ne peut-être que le Spectre de Bekreq.
Aubriel ne voulut pas le dire. C’était vrai. Il n’y avait rien sur Silaurs, à part le grand continent et les huit royaumes. S’il y avait une menace de l’extérieur. Ce ne pouvait être que le Spectre.
Mais comment a-t-il pu survivre ? Emrys se serait donc trompé ?
- Bien capitaine. Informé le général de se mettre en état d’alerte. Qu’il déploie toutes nos troupes sur les côtes nord.
- Mais mon seigneur, nous ne disposons pas suffisamment de troupes.
- Je le sais. Qu’il donne la priorité au lagon d’Eneas et aux villes et que tous les villageois se réfugie à l’intérieur.
- Bien mon seigneur.
- Et préparé une communication aux souverains. Un conseil doit avoir lieux.
Murdock partit en toute hâte alors qu’Aubriel observa l’immensité de l’océan.
Pourvu que je me trompe.