I
Situation
Qui-Gon et Lusie sont sur Alderaan à la demande du vice-roi, afin d’arbitrer des négociations entre les alderaaniens et les caamasiens au sujet d’une aide humanitaire que les alderaaniens apporteront aux caamasiens.
Une entrevue entre Qui-Gon et le vice-roi ayant été reportée, le maître a décidé d’aller se promener avec sa Padawan dans les rues de la ville.
Pendant que Qui-Gon s’occupe des réunions diplomatiques, Lusiana s’est liée d’amitié avec Merine Colona, la fille d’un ministre, et Laran Organa, fils du vice-roi, lui-même futur vice-roi, et futur père de Bail Organa. Merine est du même âge que Lusiana, et Laran a trois ans de plus. Merine et Laran sont très liés. Lusiana découvre à travers eux des sentiments qu’elle n’avait entrevus que dans la littérature.
Lusiana Nakeji : 16 ans
Qui-Gon Jinn : 27 ans
Merine Colona : 16 ans
Laran Organa : 19 ans
Sur Alderaan, en ville…
Cela faisait maintenant près d’une heure que je suivais mon maître à travers les rues ensoleillées de la ville. La promenade était agréable. Et si mon maître ne disait rien, je ne m’en souciais pas. J’avais senti que l’ajournement de cette entrevue qu’il aurait du avoir ne le préoccupait pas, et c’était tout ce qui m’importait.
Tout en marchant, je repensais à Merine et à Laran. Depuis une semaine que nous étions là, j’avais passé beaucoup de temps en compagnie de la fille du ministre, qui était du même âge que moi. Je n’avais eu que très peu d’occasion jusque là de rencontrer des jeunes filles sensibles à la Force. Merine s’était tout de suite prise d’affection pour moi. Et comme mon maître me laissait toute liberté pour être en sa compagnie, je ne m’en privais pas. J’avais d’ailleurs l’impression que Qui-Gon m’encourageait à passer le plus de temps possible avec Merine. Cela me faisait en déduire que j’avais certainement beaucoup de chose à apprendre auprès d’elle. Maître Jinn ne faisait jamais rien sans une bonne raison, sans que cela ne me soit utile à ma formation. Je le connaissais suffisamment maintenant pour le savoir. Restait à découvrir ce dont je devais retenir de ce séjour.
Depuis que Merine m’avait été présentée et qu’elle m’avait entraînée dans son sillage, je ne vivais plus la vie d’une jeune apprentie Jedi, mais celle d’une jeune fille " ordinaire " de la bonne société, du moins, je la découvrais. Je découvrais un univers qui m’était complètement étranger. Je vivais depuis maintenant plus de treize ans au Temple. Merine s’amusait gentiment de mon ignorance en matière de mode, de produits de beauté, de sorties, de danses et d’après-midi entre filles. Elle en organisa une d’ailleurs. Elle me présenta ainsi ses amies. J’avais refusé l’invitation sous le prétexte que jétais venue accompagner mon maître, et que je devais étudier auprès de lui.
"_Tu n’auras que peu le loisir de t’amuser, Lusiana. Je n’ai pas besoin de toi pour le moment. Accepte donc l’invitation de Miss Colona. Et profites-en. " Rétorqua mon maître.
" _Mais, Maître…
_Jeune Padawan, il ne faut jamais désobéir à son maître. " Me répondit-il avec un clin d’œil. " Amuse-toi bien. Savoir se détendre fait aussi partie de la vie d’un Jedi. Tiens, prends cette datacarte. Il y a quelques dataries dessus. Ce n’est pas grand chose, mais tu auras de quoi t’acheter quelques petites choses. " Il s’inclina devant la fille du ministre. " Passez une bonne après-midi, Jeunes Demoiselles. " Et je ne le revis pas avant le dîner.
Durant cet après-midi, Merine me présenta à deux de ces amies, Noalya et Birminelle. Elles m’entraînèrent dans les boutiques que les jeunes filles dans le vent avaient l’habitude de fréquenter. Les prix étaient horriblement élevés.
" _C’est vrai que cela peut paraître hors de prix. " Me répondit Noalya. " Mais il faut voir aussi tout le travail que nécessite la confection de vêtements de cette qualité. Il faut comprendre que les heures passées par ces artisans doivent être payées à leur juste valeur. Si les gens aisés ne dépensaient pas leur argent dans ces articles de luxe, ces artisans se retrouveraient sans revenus. Ils ne pourraient alors subvenir aux besoins de leurs familles, ils ne seraient pas des consommateurs eux-mêmes. Et l’économie serait en péril. "
Elle n’avait pas tort en ce sens. Mais je ne pouvais m’empêcher de penser au bien qu’on aurait pu faire avec de telles sommes d’argent. De toute manière, ces vêtements ne m’étaient d’aucune utilité, et Maître Jinn ne m’avait pas donné assez d’argent. J’admirais pourtant avec plaisir toutes ces belles choses. Elles m’auraient certainement fait rêver. Mais jétais une Padawan, un futur chevalier Jedi. Je n’avais pas à me soucier outre mesure de mon apparence vestimentaire. Merine et ses amies me forcèrent pourtant à endosser une robe de mousseline vert céladon, délicatement brodée. Elle était sobre, et en même temps raffinée. Birminelle me releva les cheveux en chignon un peu fouillis, et Noalya me fit passer des mules de satin de la même couleur que la robe. Mes pieds, habitué à la rudesse de mes bottes de cuir, se trouvaient un peu à l’étroit dans ces petites chaussures délicates. Et lorsque je fis quelque pas pour me poster devant le miroir, j’avais l’impression de marcher comme un wookie sur des œufs de mynock. J’étais gauche et maladroite et je me tordis les chevilles à chaque pas que je fis. Je découvris alors le reflet d’une inconnue dans le miroir psyché de la boutique. J’avais beaucoup de peine à croire qu’il s’agissait de moi. Sans que mes protestations puissent servir à quoi que ce soit, elles m’offrirent la tenue. Je dus accepter le cadeau. La vendeuse rangea mon " uniforme " de Padawan dans un sac et je sortis dans la rue ainsi vêtue. Et même si le sabre qui pendait à ma ceinture me parut déplacé, malgré les exhortations de mes trois camarades, je m’entêtais à le garder. Je dus pourtant me plier à l’avis de mes trois compagnes. J’étais une jolie jeune fille.
Ces trois friponnes m’entraînèrent ensuite dans un salon de beauté où elles avaient aussi leurs habitudes. Elles s’amusaient beaucoup à me transformer en l’une d’entre elles. Et je n’avais plus le cœur à les contredire. Je dois avouer aussi que cela me plaisait. Jamais on ne s’était occupé de moi ainsi.
" _Ne t’inquiète pas, Lusie. " Me dit Merine alors que je suivais l’esthéticienne. " Tu vas A-DO-RER ! Laisse toi faire, laisse toi aller. C’est absolument divin. "
La séance commença par un bain visqueux d’une boue d’algues verdâtres. L’odeur iodée n’était pas désagréable. Mais la consistance me faisait penser aux documents que j’avais trouvés sur les Hutt dans les fichiers de la bibliothèque du Temple. Les Hutt aiment à se prélasser dans de bauges de boue infecte. Et ce bain me faisait penser à cela, l’odeur en moins. Les trois jeunes alderaaniennes semblaient apprécier ce bain. Au bout de quelques minutes, je dois avouer que je commençais à apprécier de me prélasser ainsi. Apres, le bain d’algues et le masque d’argile, je passais entre les doigts experts du droïd masseur, puis dans ceux du coiffeur, de la maquilleuse et de la manucure. A chaque étape de ma transformation, mes jeunes compagnes s’extasiaient.
" _Et dire que ces vieux barbons de maîtres Jedi t’empêchent de te montrer aussi jolie ! C’est criminel. " Bouda Birminelle.
" _Ils ne nous empêchent pas. " Protestais-je. " Mais il faut aussi avouer que dans nos missions, nous rencontrons souvent des situations où cette robe serait complètement inadéquate.
_Mais vous n’êtes pas toujours en mission. " Riposta Merine.
" _Non, c’est vrai. Mais qu’aurais-je à faire de ce somptueux vêtement au Temple ? N’est ce pas trop ostentatoire ? Au Temple Jedi, nous vivons simplement, modestement. Nous n’avons pas une vie sociale de la même nature que la votre. Ce n’est pas une critique ou un jugement quelconque. Mais chacune de nous avons la tenue vestimentaire qui nous est nécessaire. De quoi auriez-vous l’air, vêtues d’un kimono et d’un manteau de bure ? Vous seriez tout autant déplacées dans votre milieu que moi habillée ainsi dans le mien. Mais je dois tout de même reconnaître que c’est très agréable de se faire pomponner ainsi.
_Tu es trop sérieuse, Lusiana.
" _Ne le crois pas trop vite, Merine. Si tu savais toutes les bêtises que j’ai pu faire au Temple, et toutes les farces dont mes amis sont capables, tu verrais les Jedi d’un autre œil. Nous ne sommes pas de tristes sires, austères et rabat-joie. Nous savons aussi nous amuser… de temps en temps.
_J’ai hâte de voir la tête de Maître Jinn quand il te verra ainsi. " S’impatienta mon amie.
" _Par la Force ! " J’en avais presque oublié mon maître. " Il ne va certainement pas être content. Si vous me trouver trop sérieuse, que diriez vous de lui ! Je vais devoir me changer avant qu’il me voie ainsi.
_Certainement pas ! " Protestèrent mes camarades.
" _Il est hors de question que tu ne paraisses pas ainsi au dîner du vice-roi ce soir, Lusie ! " Continua Merine.
" _Mais Merine…
_Il n’y a pas de mais. Fais-moi ce plaisir. S’il te plait ! Laisse tomber ton uniforme de Jedi, juste pour ce soir ! Une toute petite soirée ! " Me supplia-t-elle.
" _Nous verrons ce qu’en dira mon maitre, Merine.
_Parce que tu ne peux rien faire sans son approbation ?
_Non. Un padawan se doit d’obéir en toute chose à son maitre, même si ce n’est pas facile.
_Tu ne prends donc jamais d’initiative ou de décisions seule ?
_Cela arrive, évidemment. Mais tout dépend des circonstances. Et je doute que Maitre Jinn apprécie de me voir paraître au dîner de Son Altesse autrement habillée qu’avec mes vêtements de padawan. Pour lui, ce serait… comme si je reniais ma place de padawan ! Ne pas porter mes vêtements d’apprenti lors d’un dîner officiel, ce serait… comme dire que je ne veux plus être Jedi.
_Mais tu pourras garder ton sabre. Ainsi, tu allieras élégance et symbolisme Jedi. Je doute que ton maitre et toi ayez à vous servir de vos armes ce soir. D’ailleurs, personne à part vous n’est autorisé à en porter sur Alderaan. C’est un privilège qui n’est alloué qu’aux Chevaliers Jedi. Alors rien ne t’empêche de porter cette robe et de te comporter en padawan Jedi. Nous saurons convaincre Maitre Jinn.
_Mais à quoi me servirait d’y aller ainsi ?
_Il y aura plein de jeunes hommes qui apprécieront de te voir ainsi. Tu y as pensé ?
_Et ensuite ? Paraître aussi jolie leur fera croire que je peux me laisser courtiser. Or, les Jedi mènent une vie de célibataire. Notre engagement vis à vis de l’Ordre nous empêche d’en prendre d’autre. Il n’y a pas de place dans la vie d’un chevalier pour une vie de famille. Nous n’en avons pas le temps. Et il ne serait pas charitable non plus d’imposer les contraintes de notre vie à des personnes qui risqueraient d’en souffrir. Les devoirs du Jedi ne sont pas contraignant pour lui-même. Mais ils le seraient pour l’entourage familial. Alors, la séduction, les flirts ou le mariage sont des choses que nous préférons ne pas pratiquer.
_Vous ne connaissez donc pas l’amour ?
_Si… Mais… A travers la Force, nous pratiquons une forme d’amour plus abstraite… plus absolue aussi. Nous nous détachons du matériel et du charnel, des émotions et des désirs, pour mieux nous consacrer au service de tous. Les émotions telles que vous les connaissez sont susceptibles d’être des dangers pour quelqu’un de sensible à la Force. Elles peuvent fausser son jugement, et ainsi lui faire commettre des erreurs qui peuvent avoir de graves conséquences. Ainsi, nous cherchons en permanence à nous en éloigner.
_Il vous est donc interdit d’éprouver du plaisir, de la satisfaction, de la colère ou de l’amour ?
_Il ne nous est pas interdit de les éprouver. Nous sommes avant tout chose des êtres de chair et de sang, nous pensons et nous avons aussi des sentiments, comme tout le monde. Simplement, notre formation nous apprend à dépasser ces émotions, pour garder notre esprit et notre raison ouverts à notre environnement, et complètement libres de tout affect, afin d’être totalement disponible au service, et à l’accomplissement de nos missions.
_En fait, vous transcendez vos sentiments et vos émotions pour mieux comprendre le monde et le servir. " Répondit Noalya. " Vous maîtrisez vos émotions positives ou négatives, afin qu’elles n’entravent pas vos prises de décisions et vos actions.
_C’est tout à fait ça.
_Pas besoin d’être Jedi pour appliquer ce précepte de sagesse. Il devrait en aller ainsi pour tout le monde. Ne dit-on pas : l’amour rend aveugle ou la colère est mauvaise conseillère ? Mais je suppose qu’avec les pouvoirs que la Force vous confère, c’est encore bien plus dangereux pour vous que pour nous, de vous laisser submerger par vos émotions. Je ne voudrais pas être en face d’un Jedi qui ne maîtriserait pas sa colère !
_C’est le risque en effet. La colère fait partie de ce que nous appelons le Coté Obscur. Autant le coté Lumineux, la sagesse, de la Force nous rend libre, autant ce coté sombre nous asservit, parce qu’il nous rend complètement aveugle au bien. Il n’est fait que de souffrance. Nous apprenons très tôt à maîtriser nos émotions. Car il s’agit de connaître ses émotions et ces sentiments afin de les maîtriser, que ce soit nous qui les contrôlions, et non pas l’inverse. Il ne s’agit pas de ne pas les éprouver, comment pourrions nous les reconnaître sinon ? Il nous arrive de nous mettre en colère, de râler. Mais nous apprenons très vite qu’agir sous le coup des sentiments, de la passion, ou de la colère, nous mène irrémédiablement à la catastrophe.
_C’est vrai que lorsque nous sommes en colère, il nous arrive de dire ou de faire des choses que nous regrettons par la suite. Cette philosophie que vous suivez devrait être suivie par tout le monde. Car même si nous ne pouvons ressentir la Force, nous sommes des êtres doués de pensée et de raison. Et nous n’en serions que plus sages et plus généreux si nous savions dominer un peu plus nos défauts et nos vilains penchants. "
Nous étions ressorties du salon de beauté et nous nous étions installées à la terrasse d’un pub sur l’une des places les plus fréquentées de la ville. Nous profitions de l’après-midi chaleureuse en sirotant des jus de fruits. Mes trois amies me posèrent tout un tas de questions sur ce qu’on nous apprenait au Temple. Elles me racontèrent aussi leur vie, me permettant de mieux comprendre le peuple alderaanien, altruiste et porté vers le bien de tous. En fait, entre les alderaaniens, les naboos et les Jedi, il n’y avait qu’une seule différence. Les Jedi seuls pouvaient ressentir la Force. Mais les cœurs et les esprits, les aspirations de justice, de liberté et de paix étaient les mêmes.
L’établissement où nous nous étions installées était très fréquenté par les jeunes alderaanien. Merine, Noalya et Birminelle y retrouvèrent de nombreuses connaissances. Elles s’amusaient de voir les œillades que nous lançaient les jeunes gens de notre age. Quatre jeunes demoiselles attiraient forcement les regards de la gente masculine en quête de nouvelles connaissances. Je ne pouvais m’empêcher de rougir lorsque le regard de l’un d’eux se faisait plus insistant ou lorsque je décelais dans un sourire masculin un peu plus que de la simple courtoisie. En fait, je ne savais trop quoi y lire vraiment. Et je me sentais terriblement embarrassée. Je ne me sentais pas à mon aise dans cette jolie robe. Ce n’était pas qu’elle me gênait aux entournures. Mais je n’avais jamais appris à me tenir ainsi vêtue. Je trouvais mes manières grossières par rapport à celles de mes trois amies. Je ne savais comment mettre mes mains, que faire de mes bras, les croiser ou ne pas les croiser, comment donner une allure élégante à mes jambes d’adolescentes. Je les trouvais soudain disgracieuses et dégingandées, un peu trop fluettes malgré les heures de sport auxquelles je les soumettais quotidiennement. Heureusement que la robe les dissimulait dans ses longs plis flottants. Il en était de même pour les trois ou quatre boutons d’acné juvénile que la maquilleuse avait réussi à cacher derrière les fars. Bref, je me sentais comme un bantha dans les profondeurs calamariennes. Je me sentais comme un rancor déguisé en Twi’leck. Mes amies s’aperçurent de mon embarras. Elles tentèrent généreusement de me rassurer. Ce n’était qu’une petite question d’habitude. J’étais soi-disant dotée d’une grâce naturelle qui ne tarderait pas à s’exprimer. Il fallait que je me comporte le plus naturellement possible. Je leur expliquais en riant que les maîtres du Temple orientaient d’avantage leurs enseignements sur le maniement du sabre laser et sur la philosophie de la sagesse que sur les bonnes manières et le maintient. Finalement, je décidais de ne plus me soucier de paraître gauche. Peu m’importait la manière dont on me voyait. La seule chose dont je décidais de me soucier était de ne pas embarrasser mes amies, de ne pas leur faire honte. Modestie et discrétion m’aidèrent en ce sens.
Profitant de la fraîcheur apportée par les fontaines de la place, nous nous attardâmes un long moment à la terrasse du pub. Quelques connaissances et amis des mes trois accompagnatrices vinrent nous saluer. On me présenta à chaque fois.
" _Jolon, voici Lusiana Nakeji. Elle est la padawan du maitre Jedi Qui-Gon Jinn.
_Une élève Jedi… comme c’est intéressant. Je ne pensais pas que l’on puisse rencontrer d’aussi jolies figures au milieu de tous ces vénérables maîtres à l’allure si sérieuse.
_Mais il y a plein de jolies jeunes femmes qui sont chevaliers. Et je suis loin d’être la plus jolie. " Répondis-je modestement.
" _Vraiment ? Y a-t-il dans vos rangs des Twi’leck ? Sont-elles aussi bonnes danseuses qu’on le prétend ?
_Maitre Aalya Secura et mon amie Goldie sont Twi’leck. Mais la seule danse qu’elles risquent de vous faire goûter est la danse du sabre. " Répondis-je à nouveau, du tac au tac à l’impertinent.
Le jeune homme ouvrit la bouche, mais il ne put répliquer.
" _Bien envoyé, Lusie ! " S’exclama Birminelle. " Peu peuvent se vanter d’avoir mouché Jolon Trodan ! "
Tout le monde se mit à rire. Je découvris ce jour-là qu’en plus d’être élève Jedi, jétais non seulement séduisante, mais que j’avais surtout de l’esprit et du répondant. Cela me redonna confiance en moi au milieu de cette joyeuse bande.