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Par Ithil Dooku of Endor

IV


Lusiana : Quel plus grand mal pouvez-vous me faire que de me haïr ? Me haïr ? Me haïr, mais pourquoi ? Hélas, quelle révélation, mon amour ! Ne suis-je pas Lusiana, n’êtes-vous pas Mace ? Je suis aussi belle maintenant que je l’était tantôt. Vous m’aimiez hier soir ; mais vous m’avez quittée depuis. M’avez-vous donc quittée -oh la Force m’en préserve !- quittée pour de bon ?
Mace : Oui, sur ma vie, et j’aurais souhaité ne jamais te revoir. Ainsi, n’aie plus d’espoir, d’incertitude, de doute, sois-en convaincue, car rien n’est plus vrai ; ce n’est nullement une plaisanterie : j’aime Kiara et je te hais.
Lusiana : Pauvre de moi. (à Kiara) Oh, vous ensorceleuses, sarlacc, voleuse d’amour qui, à la faveur de la nuit, être venue dérober le cœur de mon chauve bien-aimé !
Kiara : Par le Force, c’est admirable ; n’avez-vous aucune modestie, aucune pudeur de jeune fille, pas un semblant de honte ? Quoi, voulez-vous arracher des paroles véhémentes à ma douce langue ? Fi, fi, petite marionnette d’Oz hypocrite !
Lusiana : Moi, marionnette ? Pourquoi ? Ah, voilà le fin mot ; je saisis maintenant ; elle aura fait quelque comparaison entre nos deux tailles, elle a poussé sa stature (avec ses bottes aux talons aiguilles) et fait valoir sa taille ; et du haut de son haut personnage (limite échasses les pompes quand même), elle a fait sa conquête ma foi ! Avez-vous grimpé si haut dans son estime parce que je suis si petite et si ratatinée (dans mes bottes plates, tellement plus pratiques pour marcher !) ? Ose dire que je suis petite, toi, tour du temple bariolée ; allons dis-le que je suis petite ; je ne suis tout de même pas si petite que mes ongles ne puissent atteindre tes yeux.

Le regard noir, ses sombres instincts corréliens remontés à la surface, Lusiana s’avança vers Kiara qui, prise d’une trouillotite aiguë devant la furie, appela ses nouveaux soupirant à l’aide.

Kiara : De grâce, messires, bien que vous vous moquiez de moi, empêchez la de me blesser ; je n’ai jamais été méchante ; je n’ai aucun don de mégère ; je suis une vrai fillette pour la couardise : ne la laissez pas me frapper. Vous pourriez croire peut-être que je lui peut tenir tête parce qu’elle est un peu plus petite (grâce à mes talons c’est vrai) que moi…
Lusiana : Plus petite, vous l’entendez, elle y revient.
Kiara : Ma bonne Lusiana, ne soyez pas si cruelle envers moi. Je vois ai toujours aimée, Lusiana, je n’ai jamais trahi vos secrets, je ne vous ai jamais fait de mal ; mon seul tort est que, par amour pour Qui-gon, je lui ai dévoilé votre fuite dans ce bois ; il vous a suivie, je l’ai suivi par amuuuuurrrr ; mais il m’a repousser en me menaçant de me frapper, de me piétiner et même de me tuer. Et maintenant si vous me laissez partir tranquille, je repartirais pour ma Naboo natale (ah qu’on est bien chez soi), en emportant avec moi ma folie et je ne chercherai plus à vous suivre. Laissez-moi partir, vous voyez comme je suis simple et docile.
Lusiana : Eh bien, allez-vous en, qui vous retient ? (pas moi c’est certain !)
Kiara : Un cœur insensé, que je laisse derrière moi.
Lusiana : Avec qui ? Avec mon Mace à moi ?
Kiara : avec Qui-gon (soupir langoureux)
Mace : Ne crains rien , Kiara, elle ne te feras pas de mal.
Qui-Gon : Non, messire, elle n’en fera rien, quand bien même tu prendrais son parti.
Kiara : Oh mais c’est qu’elle est rusée et méchante quand elle est en colère ; c’était une vraie toydarienne pendant les classes ; elle a beau être petite avec ses talons plats (même pas les jambes galbées pour faire de l’effet ! pff !), elle est féroce (comme dirais maître homo-micro : tout ti rikiki maous costo !!).
Lusiana : encore petite. Toujours petite et ratatinée ! Souffrirez-vous qu’elle se moque ainsi de moi ? Laissez-moi l’approcher.
Mace : Va-t’en, naine, avorton fait de fiente de Shaak, où l’on s’empêtre, fane de Colerpta taxifolia, déchet qu’un Jawa ne récupérerait pas !
Qui-Gon : Vous vous mettez trop en peine pour qui dédaigne vos services ; laissez-la tranquille ; ne t’occupe plus de Kiara, ne prends pas son parti (il active son sabre-laser), car si tu essaies seulement de lui témoigner le moindre semblant d’amour, tu le payeras cher.

Maître Mace à ces mots ne se sentit pas de joie
et pour montrer son amour pantois
défit sa large bure et son sabre dégaina (heu non c pas le bon coté de la Manche).


Mace : Elle ne me retient plus ; suis-moi maintenant si tu l’oses et voyons qui de nous deux a plus de droits sur Kiara (et t’es pas sortis de l’auberge mon pote, c’est moi qui épluche les comptes au Temple).
Qui-Gon : Moi, te suivre ! Non, nous irons ensemble et côte à côte.

Mace et Qui-gon partirent donc comparer leur amour pour Kiara au sabre-laser. Mais Lusiana n’en avait pas fini avec sa soeur.

Lusiana : voyez, madame, tout de remue-ménage est de votre faute. Non, pas si vite, ne vous échappez pas.
Kiara : Je ne me fierai pas à vous et ne resterai pas en votre maudite compagnie ; si vos mains sont plus promptes à la lutte, j’ai de plus longues jambes (avec extensions mais c’est pas grave) pour m’enfuir.

Et c’est ainsi que Kiara prit ses jambes à son cou, laissant Lusiana seule dans la clairière.

Lusiana : je suis abasourdie et ne sais que dire.

A ces mots elle partie aussi cherchant son chauve d’amour.
Yoda avait suivit la scène non loin de là avec la petite youngling.

Yoda : Ton étourderie voilà : trompée tu t’es !
Ithil : Oui, maître, mais ne m’avez-vous pas dit que je re connaîtrais l’homme à ses habits de Jedi ? Mon action ne mérite aucun blâme puisque j’ai fais le geste " avé les mains " devant les yeux d’un Jedi. Et je n’ai que quatre ans moi ! Si ça continue je vais appeler ma môman !

La petite fille fit alors sa moue qui devint par la suite si célèbre…

Yoda : point ne pleure jeune youngling, mais ces amoureux tu vois qu’un lieu où se battre ils recherchent. Te hâter tu dois donc, cette dague laser prends et la plonger dans la fontaine non loin tu vas, pour un épais brouillard créer et nos Jedi amoureux troubler. Les perdre dans la Force tu vas, ainsi tiens les séparés jusqu’à ce que le sommeil sur leur front se poser vienne. Alors ce geste " look the ring " devant les yeux de Mace faire tu vas, et dissiper toute illusion ce geste a la vertu. Quand se réveiller ils vont, toute cette comédie un rêve leur paraîtra, un vain mirage. Et nos amant le temple regagnerons dans une entente parfaite.
Ithil : Il nous faut nous hâter , Maître, car les rapides dragons de la nuit fendent les nuages à plein vol et voyez briller là-bas la messagère de l’aurore.

Devant l’air effaré du maître, la petite fille se reprit.

Ithil : Rho si on peut plus faire de la poésie maintenant ! Oui, je me hâte, je me hâte !

Ithil partit donc semant tour à tour la brume et la Force, jouant les grandes illusionnistes dans la Force, gambadant ici et là, les faisant tourner en bantha. Finalement Mace n’en pût plus de se faire baladé dans la Force par cet esprit farceur, il s’allongea donc et s’endormit comme une masse, frustré de n’avoir point fait place nette, attendant le jour pour son " grand nettoyage " par le vide de ces rivaux.
Une fois le compte du tondu réglé, l’espiègle petite youngling fit l’addition du barbu et par les mêmes tours de passe-passe abracadajedi et le fit faire un petit tour dans les bras de Morphée (le grec, pas le virtuel), en pensant en chemin comment faire son ménage aussi pour le lendemain.
Vint le tour de ses dames, qui s’approchèrent de la clairière où soupiraient leurs soupirants.


Kiara : O, accablante nuit ; ô, morne et longue nuit ; abrège tes heures ! Que la lumière de l’Orient me réconforte pour qu’au jour je regagne le Temple, loin de ceux qui détestent ma triste compagnie. Et toi, sommeil, qui parfois fermes l’œil de la douleur, viens m’enlever un instant à moi-même.

Kiara s’étendit alors non-loin de son Qui-gonouchet et s’endormit. Ithil toute contente de voir que quelqu’un d’autre dans cette histoire était enclin à la poésie continua.

Ithil : Trois seulement ? Une de plus
Pour qu’il n’y ait pas de surplus !
Elle s’en vient triste et geignarde
Cup’idon est un beau fripon
Qui ôte aux femmes la raison.

Lusiana parvint enfin à la clairière, malheureuse, les yeux rouges et bouffis.

Lusiana : Jamais si fatiguée, jamais si malheureuse, trempée par la rosée, déchirée par les ronces, je ne puis me traîner ni avancer d’un pas. Mes jambes ne peuvent suivre le train de mes désirs ; je vais me reposer ici jusqu’au lever du jour. Que la Force protège Mace, s’ils veulent se battre !

Lusiana à son tour s’endormit, auprès de son Macounet d’amour à elle. Ithil s’étant entre-temps collé des ailes en papacier crépon dans le dos et des paillettes laser sur le visage l’arc assortit, un vrai petit chérub’bin qui déclama sa dernière prose et fit son dernier office avant de se faire bercer dans les bras de sa môman (pour le moment adorée… après on verra).

Ithil : Sur le sol
Dors profond :
Moi, jeune poétesse
J’ai remède
Pour ton œil
En grand deuil

Le chérub’bin en herbe fit alors le geste " look the ring " sur Mister Windu himself.

Ithil : Lorsque tu te réveilleras
Sache que pour ta grande joie
L’œil de la belle trouveras
Qui la première te troubla
Jar-Jar aura sa Jar-jarine
Le fermier aura sa divine (pour lui faudra attendre un peu, l’est pas encore né " the farmer de ses dames ") jument (même pas drôle)
Tout sera mieux qu’avant
Au temple des heureux amants.


Epilogue
Sur ces mots,
ce fut l’heure du dodo
pour la jeune youngling.
Qui s’en fut avec ses accessoires de divines
Paillettes et sa baguette de fée
Yoda ayant tout observé de son œil le plus fin,
décida qu’à lui appartenait la fin
de cet histoire emmêlée
d’amours torturées
A leur réveils donc les jedis au teint empaté
A la bouille enfarinée
Par la folle nuit de déraison
Ne purent se remettre de leurs émotions
Que Yoda les avait déjà choppé
Et par le col de la bure les avait trainé
Jusqu’au temple pour les marier !
Ils vécurent donc heureux
et eurent chacun beaucoup de jedi-arheu
crapahutant dans tout le temple
et de Yoda tapant sur les tempes.