Je me réveillais. J'avais mal partout et puis heu Beurk !! C'est quoi cette puanteur ? Je reprenais doucement mes esprits et regardais autour de moi. J'étais dans une salle à plafond bas et sombre, et cette odeur infecte ! Pouah ! Je me relevais doucement. Cela allait. Rien de cassé, juste quelques égratignures et bleus, rien de bien méchant. Je fis le tour de la pièce. Tout était fermé. Pas de sortie, ni d'échappatoire. J'étais prisonnière. Je me souvins, tant bien que mal des dernières scènes avant ce trou noir. Ma dispute avec mon père et cet inconnu qui m'attaquait. Tout redevint clair. Bon, maintenant, il fallait que je sorte d'ici !
Je me mis à tourner dans la cellule, cherchant une faille. Rien. Peut-être que la Force m'aidera ? Je me concentrais. Rien. Cette prison était solide, à toute épreuve. Zut ! Je me mis à réfléchir. Mes mystérieux agresseurs viendront me chercher non ? C'est à ce moment là que je devrai essayer de fuir. Oui ! Je m'assis dans un coin et attendis. Une heure puis deux. On vint me chercher. Je reconnus mes gardiens de prison, enfin qu'était ces deux gardiens. C'était des Gamorréens, ces sortes de cochons humanoïdes qui empestaient. Bon, ils étaient connus pour ne pas être très intelligents. Mais s'ils me pistaient ! Aïe ! Ca risquait de faire très mal. Je me levais et l'un d'eux me prit par le bras. Brutalement.
- Mais ça ne va pas ? Vous me faîtes mal. Espèce de …
Je m'arrêtais. Sinon j'allais dire quelque chose qui ne leur plairait sûrement pas et ces bêtes là... Ben c'était des bêtes sauvages alors il ne fallait pas trop les contrarier, enfin si on ne voulait pas finir en compote de Slorm accompagné de la sauce de Pimous qui va avec ! (Spécialité de Corellia super bonne)BR>
Alors, bon pour en revenir à nos deux gros pleins de soupe. Ils m'emmenèrent je ne sais trop où, et en avançant, je cherchais désespérément un moyen de fuir. Et même, si je trouvais une issue, il faudrait que ces deux-là me lâchent et ils me tenaient bien. J'allais d'abord voir à qui j'avais affaire puis je mettrai en place un plan d'évasion. Bon, là, c'est vrai j'étais plutôt mal barrée.
J'arrivais dans une grande salle plutôt circulaire et toujours aussi… malodorante. Si ce n'était pire. En face de moi je vis un Hutt entouré de toutes sortes d'espèces et de droïdes. Les deux autres me firent avancer vers lui. Il s'adressa à moi dans son langage. Je n'y comprenais strictement rien. Bien sur, à l'école sur Corellia, on nous avait proposé le Hutt en langues, mais je n'ai pas trouvé cette langue très enrichissante, et je me demandais en quoi ça pourrait m'être utile. Bien j'avais eu tort parce que là, j'en aurais grand besoin.BR>
Je regardais le Hutt droit dans les yeux et ouvris la bouche pour lui dire que je ne comprenais pas, mais je fus interrompue par un droïde protocolaire qui se trouvait juste à côté de la limace géante.
- Le grand Jabba le Hutt dit que tu es très mignonne pour une Jedi.
Hein ? Quoi ? Qu'est-ce qu'il me raconte ? Comment sait-il que… Ah zut ! Mon sabre laser. Quelle idiote ! En plus, je ne suis même pas une Jedi. Enfin, pas encore. Je regardais la limace et le droïde alternativement et dis :
- Je ne suis pas une Jedi, j'avais certes ce sabre laser avec moi mais je l'ai trouvé heuuu sur Coruscant heuuu… Par terre.
C'était l'excuse la plus bidon que je pus trouver. Jabba rit allègrement et poussa le droïde protocolaire qui faillit voler sur le mur du fond ! Il mit un temps pour se relever et me regarda fixement avant de se remettre à baragouiner. Le droïde, une foi remis sur ses pieds, me fit la traduction :
- Jabba dit que c'est dommage que tu ne sois pas une Jedi, même s'il ne croit pas trop à ton histoire. Il aurait pu rapporter beaucoup d'argent en te livrant à l'Empire. Ceci n'empêche pas que tu sois toujours très jolie.
Je me mis à regarder mes pieds. Oulah ! Je la sentais mal cette histoire ! Il parla à un des Gamorréens derrière moi et il me poussa vers lui. Bah, qu'est ce qu'il puait ! A côté, les égouts de Corellia, c'était le paradis ! Le pire était son haleine. Il pourrait tuer un régiment de clones juste en ouvrant la bouche. Berk ! BR>
Il se remit à parler dans son charabia. Bon, à ce moment la, je ne respirais plus. Je préférais mourir à cause du manque d'oxygène que de devoir supporter l'odeur. Les deux gros pleins de soupe que je commençais à bien connaître, me prirent par les bras et m'emmenèrent dans un espace à côté. Ils me jetèrent par terre et s'en allèrent, en veillant bien à ce que la porte soit verrouillée, bien sûr ! Au bout de quelques minutes, la porte se rouvrit et un homme avec un casque entra. Il ressemble beaucoup à ceux des clones, pensais-je. Il s'avança et me dit :
- Peut-être que ton mensonge pitoyable a marché avec Jabba, jeune Jedi mais pas avec moi ! Je ne suis pas dupe et bête comme ces bestioles immondes et puantes. Ne t'inquiètes pas, je t'aurai et te livrerai à l'Empire.
Je me levais et m'approchais :
- Comment pouvez-vous savoir que je suis une Jedi ? Il n'est pas écrit sur mon front, à ce que je sache ?
Il se mit à rire grassement et me répondit :
- Tu as du culot jeune fille. Tu n'es peut-être pas une Jedi mais j'ai une très bonne mémoire des visages et le tien ne m'est pas inconnu et j'ai l'impression que, qui que tu sois, ta tête doit valoir une fortune auprès de l'Empire ! Dans ces cas là, Bobba Fett ne se trompe jamais. Pour t'éviter de nombreux ennuis, et de nombreux dilemmes, dis moi, quel est ton nom ? Qui es tu ? Que fais-tu sur une planète aussi isolée que Tatooine ?
Je baissais la tête. Hors de question que je joue à son jeu ! Bien sur que l'Empire s'intéressait à moi. Enfin, dès qu'il saura que j'existe. Pour le moment, j'étais totalement inconnue de lui ! Le pire n'était pas l'Empire en lui-même mais l'ancien élève de mon père, Dark Vador, qui poserai un problème. Ohaï m'avait tout expliqué sur Alderaan. Je me mis à repenser à Ohaï et à mon père, ils devaient être morts d'inquiétude, surtout mon père. Les remords commencèrent à affluer en moi. Ce n'était pas le moment, je devais déjà sortir de là et me concentrer sur l'instant présent. Ne pas commencer à penser ni au passé ni au futur. C'est une des règles Jedi que Ohaï m'avait dictée. Je regardais à nouveau le fameux Bobba Fett et lui dit de manière déterminée :
- Désolée mais je ne vois pas de quoi vous voulez parler. C'est la première fois que je vous vois et l'Empire ne me recherche pas spécialement ! Vous devais vous tromp… BR>
- Ne te fous pas de moi ! Je t'ai donné une chance ! Tu la refuses. Ne t'inquiètes pas, je t'aurai me coupa-t-il.
Il me lança des vêtements et reprit :
- Au fait, le " Seigneurissime " Jabba, voudrait que tu portes ça. Tu n'es pas sortie de là, jeune fille.
Il me tourna le dos et sortit de la pièce. Je soupirais. Les chasseurs de primes étaient réputés pour leur obstination et leur tact à faire plier leurs adversaires. Je savais que je n'étais pas débarrassée de lui et loin de la ! Je me décidai à regarder les " vêtements " qu'il m'avait apportés. Horreur ! C'était quoi ce truc ? Pff ! J'allais devoir mettre ça ? Courage ma fille ! Je soupirais encore une foi. Il fallait que je joue le jeu, que je gagne du temps, pendant un moment tout au moins et en espérant que papa me retrouverait !