Nous avions fait nos adieux à nos amis de Tatooine, les confiant aux bons soins des bénévoles Naboo. Le compte en banque de Kiara en avait pris un sale coup. Mais je la voyais heureuse.
« - De toute manière, qu’est ce que j’aurais fait de tout ce fric maintenant ? » M’avait-elle dit en voyant le vaisseau naboo s’élever dans le ciel de Cularin avant que nous quittions la planète nous-même. « J’ai plus rien à acheter sur E-Bay ou chez Album, maintenant. Ils sont quand même mieux que les Attakus, nos zommes, non ? »
Nous avions gardé avec nous Zelphir, le jeune Zabrak dessinateur, la jeune sorcière et son frère. Nous étions un peu plus à nos aises à bord de notre vaisseau. Mais d’un autre coté, après l’effervescence de ces derniers jours, j’avais l’impression que le Reine de Hapes était devenu désert.
Direction Dathomir. J’espérais bien en finir avec cette histoire sur cette planète. Ce jeu du chat et de la souris, pardon du rancor et du mynock commençait à me lasser. J’espérais ne pas avoir à courir à travers la galaxie pour mettre la main sur Palpatine et l’arrêter.
Mais ce qui me préoccupait le plus à l’instant de partir pour Dathomir, c’était Qui-Gon.
Depuis le savonnage lusianien que je lui avais passé durant le voyage entre Tatooine et Cularin, il n’avait pas dit un seul mot. La porte de sa cabine, qu’il avait occupé seul alors que nous étions plus serrés que des anchois de Collioure, restait obstinément fermée. Quand nous y frappions, il ne prenait même pas la peine de répondre. Il nous fallait sonder la Force pour nous rassurer sur son état de santé. Nous avions atterri sur Cularin, et nous n’avions pas vu l’ombre d’un poil de barbe sortir de cette cabine. Et nous venions de décoller sans qu’il ne nous donne signe de vie.
Il allait pourtant falloir qu’il sorte. Nous ne savions pas ce qui nous attendait sur Dathomir. Tout ce que nous savions c’était que Palpatine n’allait certainement pas se laisser faire. Et nous ne serions pas trop de quatre maître Jedi pour l’affronter.
Quatre maîtres Jedi… Quatre maîtres Jedi… Quatre maîtres Jedi… Kit Fisto, Agen Kolar, Saesee Tiin et Mace Windu… Quatre maître Jedi affrontant le félon.
Un frisson glacé me parcouru l’échine. Quatre maître Jedi… l’image de mes quatre éminents confrères s’était imposée à mon esprit et ne voulait plus en repartir. Pourtant, à l’époque où nous étions, seul deux d’entre eux étaient maîtres : Mace et le taciturne Iktotchi.
Pourtant l’image restait là, bien présente. Quatre maîtres Jedi. Et justement, nous étions quatre maîtres Jedi en route pour retrouver Palpatine. Et Kiara et moi étions loin d’égaler ces grands sages.
Dans quelle aventure m’étais-je encore fourrée ? Décidément, même ici, j’avais le chic de foncer et de réfléchir après. Pourquoi est ce que je n’avais pas laissé d’autre maîtres se charger de tout ça ?
« - Tout simplement parce que personne ne t’aurait cru, Iana. » Me dit alors Mace qui vint s’asseoir à coté de moi dans la cambuse. Il déposa devant moi une tasse de cocola fumant. « J’ai vraiment eu beaucoup de mal moi-même à te croire. Et pourtant, je suis habitué à tes délires lusianiens. Alors imagine les autres !
- D’abord, ce ne sont pas des délires lusianiens. Je suis ce que me disent mes instincts. Il me semble que c’est ce qu’on apprend aux jeunes postulants dès leur arrivée au Temple.
- D’accord. Je ne discute pas avec toi sur ce point, je sais d’avance que je n’aurais pas le dernier mot. » Répondit-il en souriant.
Il prit alors ma main et voulut la porter à ses lèvres. Je me laissais faire. Mais d’un seul coup, je me sentis embarrassée. Mace ne manqua pas de s’apercevoir du mouvement subreptice que j’avais fait sans le vouloir. Pourtant, je lui laissais la main dans la sienne.
« - Iana, que se passe-t-il ? Depuis ton réveil, tu es…
- Différente ? » Demandais-je timidement.
« - Oui, c’est cela. Tu es différente. Mais je peux le comprendre, tu sais. Je sais que pendant ton coma tu as cru que je n’existais que dans ton imagination et que tu as aimé un autre homme.
- Mace… Ne m’en veux pas, je t’en prie. Il ne faut pas que tu te sentes menacé par cet amour là.
- Je le sais bien. Mais quelque part, je ne peux m’empêcher d’en être jaloux.
- Il ne faut pas que tu doutes de moi, Mace.
- Je ne doute pas. Mais… » Il hésita à poursuivre, lui aussi embarrassé.
« - Mais ?
- Qu’est ce que je représentais pour toi, durant ton coma ?
- Tu étais… un rêve, un fantasme, un idéal.
- Et tu m’aimais ?
- Bien sûr que je t’aimais. » Cette fois, ce fut moi qui lui pris les mains, franchement. « Je t’aimais de cet amour pur et idéalisé des romans. Je t’aimais comme on aime quelque chose d’inaccessible, par jeu, par réconfort. Je t’aimais comme on aime une icône, comme j’aurais du t’aimer si nous avions respecté le code, de cet amour inconditionnel et irréaliste.
- Mais tu pensais que j’étais un personnage imaginaire. Est-ce que tu m’as reconnu lorsque tu t’es réveillée ?
- Evidemment que je t’ai reconnu. Mace, dans mon imagination tu avais le même visage que dans la réalité, puisque c’était mon inconscient qui me faisait croire que toute ma vie était un film et une histoire. Donc les images que je voyais étaient en fait celle de la réalité transposée.
- Mais tu m’as dit que mon personnage était en fait joué par un acteur.
- C’est l’acteur qui n’existe pas. Il avait pris tes traits. » Je le regardais un moment. « Que crains-tu ? Que je sois tombée amoureuse de l’acteur ? » Lui demandais-je en riant.
« - C’est un peu ça.
- Mace, quand je me suis réveillée, j’étais perdue, complètement à l’ouest comme j’aurais pu dire. Et je crois qu’il va encore me falloir quelques temps pour que je reprenne complètement le cours de ma vie. J’ai encore ma vie terrienne très pressente en tête.
- Et dans le cœur, aussi sans doute. » Ajouta-t-il, avec une pointe d’amertume dans la voix.
« - Dans le cœur, oui, effectivement. Je ne le nie pas. Mais ne vas pas t’imaginer des choses, Mace.
- oh, moi, je n’imagine rien. Je ne sais même plus quoi penser. » Répondit-il maussade.
« - Mace, dis-moi ce qui t’inquiète ? Me trouves-tu changée à ce point ?
- Changée… non, je ne dirais pas ça. Entant que Jedi, tu es la même, avec la même tête de bantha, avec la même fougue que nous n’avons eu de cesse de vouloir corriger, sans succès hélas. C’est… autre chose… de plus… personnel.
- Je vois. C’est parce que… lorsque tu m’as pris la main, tu as senti un mouvement de sursaut de ma part toute à l’heure. N’est ce pas ?
- Entre autre, oui. » Il soupira et se leva, commençant à arpenter la cambuse. « Ça fait 20 jours que tu es réveillée, Iana. Et…
- Le devoir conjugal te manque ? » Ne pus-je m’empêcher de lancer.
« - Iana ! » Protesta-t-il sévèrement.
« - Et bien quoi ? C’est une chose naturelle entre époux non. Et il ne devrait pas y avoir de tabou entre nous. Je sais que tu es parfois un peu tasse de thé cul coincé, mais quand même. Ce sont des choses que nous devrions pouvoir aborder sans gêne. Depuis le temps que nous sommes mariés…
- Je ne suis pas tasse de thé cul coincé ! Qu’est ce que c’est ce langage ? » Protesta-t-il en fronçant les sourcils.
« - Tu es un peu coincé quand même. Des fois, je me dis que tu es trop Maître Jedi.
- Mais je suis Maître Jedi.
- Et alors ? Moi aussi. Et je ne suis pas coincée. Enfin il ne me semble pas. Mais revenons à ce que te préoccupe. C’est à cause de ce que j’ai vécu sur Terre ?
- Oui, j’ai peur que ta vie sur cette planète que tu as rêvée n’ait changé pas mal de chose entre nous.
- Entre nous ? Tu veux dire… parce que j’ai aimé un autre homme ?
- Oui.
- Mace, tu l’as dit toi-même. C’était un rêve.
- Il n’empêche que tu as dit aussi que tout ce que tu y as vécu n’était pas un rêve pour toi lorsque tu y étais. Tu nous l’as assez répété. Et…
- Mace, cet homme, les hommes que j’ai pu aimer durant mon coma n’étaient pas réels. Ils étaient des projections inconscientes de mon esprit.
- Mais ce mari que tu as eu ?
- Ces maris. J’ai été mariée deux fois.
- Comme ici.
- Mace, le temps que j’ai passé sur Terre m’a peut-être semblé des années, mais elles n’étaient pas réelles. J’ai aimé Manu, oui, c’est certain. Mais il n’empêche que c’était sur toi que je fantasmais. L’acteur qui avait tes traits apparaissait dans d’autres films. Mais c’était Mace Windu qui me faisait rêver. C’était toi.
- Et qu’est ce qui me dit que maintenant que tu es revenue près de moi…
- Ce n’est pas de lui que je vais rêver ? » Il hocha la tête pour me répondre, l’air contrit. « Mace, comme je te l’ai dit, la vie que j’ai eu sur Terre fera toujours partie de moi, parce que j’y ai traversé des épreuves, j’y ai eu des joies, des peines, j’y ai rencontré des gens importants pour moi. J’ai commencé à accepter que tout cela n’avait pas été réel et que tout ce qu’il s’y est passé résultait de mon esprit, et de la Force. Cela veut donc dire que je suis loin d’en avoir terminé avec la Terre. Parce que toutes ces choses doivent avoir un sens, un enseignement que je dois pouvoir comprendre. Il faut que tu l’acceptes toi aussi. Mais en ce qui me concerne mes sentiments, rien n’a changé entre nous. C’est toi que j’aime. Je ne me pose même pas la question. Je ne me la suis jamais posée depuis que je suis réveillée. Mon mari terrien, je dois pouvoir le retrouver ici. Mais ça ne veut pas dire que ça soit une véritable personne. La Force aurait pu me donner un époux qui aurait pu être toi. Mais elle ne l’a pas fait. Il faut juste que je découvre pourquoi. Mais pour le moment cela ne fait pas partie des priorités.
- Alors pourquoi est-ce que lorsque je te prends la main, tu as ce mouvement de recul ? On aurait dit que je devais te faire la cour à nouveau.
- Et pourquoi pas ? Ça me plairait bien. » Lui répondis-je d’un air mutine.
« - Iana…
- Mace, il y a vingt jours, j’étais marié à un homme depuis 12 ans. Et même si c’était un rêve, il y a des choses auxquelles il faut que je m’habitue à nouveau.
- Quel genre de choses ?
- Ne plus faire la vaisselle, ne plus passer l’aspirateur, ne plus enlever les cheveux dans la baignoire et ne plus passer de gel javel dans les toilettes.
- Arrête de te moquer. Ça ne devrait pas t’ennuyer de ne plus avoir à faire ça, même si les cheveux dans la douche, ce serait pas mal que tu y penses un peu plus souvent.
- Mace !
- Ce sont les joies de la vie de couple, ma chère épouse. » Me répondit-il en essayant d’avoir l’air léger. Il se tut quelques instants. « Il te manque ?
- Qui ? Mon mari terrien ? Je ne sais pas. Oui, sans doute. Il me manquait quand je me suis réveillée. Il me manquait quand je me suis rendue compte que je ne le reverrais plus jamais. Il me manquait, parce que je me sentais un peu coupable d’avoir disparu de sa vie ainsi, sans lui dire au revoir, en le laissant dans l’ignorance de ce qui avait pu m’arriver. Je m’imaginais qu’il devait souffrir. Cela me faisait beaucoup de peine. Mais je n’avais pas trop le temps d’y penser. Il fallait que nous arrivions vite sur Naboo pour empêcher Maul et Palpatine de s’en prendre à Kiara. Et de toute manière je ne pouvais rien faire pour lui dire que j’allais bien. J’étais dans cet état de confusion où le rêve se confond avec la réalité. Aujourd’hui, ça va mieux. J’ai pris un peu de recul avec ce rêve, avec les gens que j’ai aimés durant mon coma. Et je reprends pied dans la réalité. Je sais qu’il ne souffre pas, vu qu’il n’existe pas. Ça me fait quand même de la peine, il aurait mérité d’exister.
- Pourtant, j’ai un peu l’impression que ce qui te retient de revenir vers moi c’est le souvenir de cet homme. Je sens chez toi comme un sentiment de culpabilité, comme si tu pensais le tromper en revenant vers moi.
- Peut-être un peu… effectivement. Et c’est pour ça que j’ai besoin de ton aide, Mace. Pas de celle du maître Jedi. Je t’aime, j’en suis certaine. Je suis bien avec toi, je me sens complice. Ce qui t’arrive me concerne. J’aime ton esprit, j’aime tout chez toi, y compris tes grands airs de Maître du Conseil. Mais il faut que je réapprenne à t’aimer autrement qu’en rêve. Est-ce que tu comprends.
- Mais tu peux me toucher. Et tu vas voir que je ne suis pas un rêve.
- Je le sais, ça. Ce que je veux te dire c’est qu’il faut que je réapprenne à vivre en couple avec toi.
- Et comment est ce que je peux t’aider ?
- Et bien… je ne sais pas… Mais peut-être que nous avons mis le doigt sur la solution toute à l’heure. Courtise moi à nouveau.
- Mais je ne t’ai jamais courtisée. Notre histoire est venue naturellement, comme ça, comme une évidence.
- Tu oublies Endor, tu oublies nos rendez-vous secret sur Coruscant.
- On ne peut revivre le passé, Iana. Tu le sais.
- Je le sais, oui. Mais je ne veux pas revivre le passé. Je l’ai déjà vécu, par deux fois, une fois réellement, ici, dans cette galaxie, et une autre fois en écrivant notre histoire. J’ai le souvenir des émotions que j’ai pu ressentir durant ces moments là. Notre histoire ne peut pas recommencer. Elle ne peut que continuer d’une manière ou d’une autre.
- Je serais toujours là pour t’aider. Iana, nous avons une famille. Rappelle-toi les paroles de ton père. C’est nous qui avons raison. C’est notre manière de voir l’amour qui est la bonne. Notre famille, la confiance qui règne entre nous, l’amour que nous vivons en dépit de ce que le Code préconise, voilà le bon chemin. Il ne faut pas perdre cela.
- Il n’en est pas question, Mace. Tu ne me perdras pas. De cela non plus il n’est pas question. Mais je ne peux reprendre ma vie là où je l’avais laissée avant de tomber dans le coma. De même que nous ne pouvons jamais reprendre notre vie là où nous l’avons laissée avant de partir en mission. J’ai appris beaucoup de choses durant ce coma. Mais j’en ai aussi perdu pas mal. Et il faut que je les retrouve. On ne sort jamais indemne d’une telle histoire.
- Et tu penses que si je te courtisais à nouveau, tu pourrais retrouver une partie de ces choses que tu as perdues ?
- Ce que je sais, c’est que je n’ai rien perdu de l’amour que j’éprouvais pour toi. Je ne sais pas comment t’expliquer… » Ce fut mon tour de soupirer de lassitude. Je regagnais ma place, et bu un peu du cocola qui avait refroidi. « Durant mon coma, comme je te l’ai dit, l’amour que j’éprouvais pour toi était de l’ordre du fantasme, du rêve, du spirituel en quelque sorte. Avec mon mari, je vivais le quotidien, et un quotidien qui n’avait rien de transcendant, crois-moi. C’était un de ces quotidiens complètement ordinaires, de ceux que des milliards d’être en vivent. L’amour que je vivais en ta compagnie lors de ce rêve, il était sur le papier, et sur mon ordinateur, et avec Kiara. Peut-être que j’ai peur que le quotidien que nous avions tous les deux avant mon coma et que j’ai complètement occulté durant ne revienne à la charge et rende moins beau cet amour que je vivais en idéal.
- Mais nous n’avons jamais eu un quotidien ordinaire, tu le sais bien.
- Oui, mais nous avions une sorte de routine, non ?
- Tu ne peux pas considérer la vie de Jedi, en couple ou non, de routinière. C’est tout sauf routinier. Regarde ce que tu vis depuis vingt jours. Est-ce ça la routine ? Souviens-toi de tes missions passées. Souviens toi de notre vie au Temple.
- Mais c’est là le problème, Mace. Les missions je m’en souviens. Mais je ne me souviens pas des petites choses qui font la vie de tous les jours même en mission. Je ne me souviens pas de notre vie au Temple, sauf quelques événements. Mon esprit les a complètement occultés durant le coma. Et je n’arrive pas à les retrouver.
- Mais quel genre de choses, Iana ?
- Ce que tu fais le matin en te réveillant, ce que tu aimes manger, si tu laisse traîner tes chaussettes, pardon tes moufles. Décidément, je ne m’y ferais jamais. Depuis que je me suis réveillée, je n’ai pas pu retrouver ma vie de tous les jours. Et je crois qu’elle me fait d’avantage peur que de foncer affronter un Sith. Tu vois, depuis que je suis réveillée, je vis ce que j’aurais pu écrire si j’étais restée sur Terre, l’esprit complètement focalisé sur la mission. Mais qu’en sera-t-il lorsque nous rentrerons au Temple ?
- Tu verras bien quand ce sera le moment. Et tu verras aussi que je suis très ordonné et que je ne laisse jamais rien traîner par terre au pied du lit ou dans la salle de bain. C’est plutôt ton genre. » Me répondit Mace en passant son bras autour de mes épaules. Cette fois, je frémis, mais plus d’appréhension. Une petite flamme, que je connaissais, recommençait à me réchauffer. Et j’inclinais la tête sur son épaule.
« - Pourquoi est-ce que ça ne m’étonne pas que ce soit moi la bordélique de la famille ? Promis, je ferais des efforts.
- Non. N’en fais pas. Je ne veux pas que tu changes. Je t’aime comme ça. Et même si ça m’agace souvent, tes affaires qui traînent m’ont trop manqué quand tu étais sur Terre. Tu m’as beaucoup manqué aussi. Et je ferais tout pour te retrouver quelque soit le temps que ça prendra.
- Serre moi fort.
- Je croyais que tu voulais que je te fasse la cour ?
- Je croyais que tu ne savais pas la faire ? » Je lui souris en levant mon regard vers lui.
Ses lèvres se penchèrent sur les miennes, doucement, très doucement.
« - Madame Windu, il est une chose que je ne vous ai jamais demandé. » Me murmura-t-il dans un souffle. « Me feriez-vous le bonheur d’être ma femme ?
- Maître Yoda n’est pas là pour nous unir à nouveau. » Répondis-je du même murmure.
« - Alors nous allons devoir attendre quelques temps.
- Et si nous nous passions tout simplement de lui. Nous sommes grands. » Répondis-je malicieusement. « Il est tard. Et nous sommes en hyperespace. Nous pouvons aller nous coucher. Et cette fois, je ne prétexterais pas le quart à prendre, ou des informations à prendre pour me défiler comme je l’ai fait depuis que nous sommes parti de Coruscant. » Je quittais ses bras pour me lever. Je lui tendis la main. « Venez-vous, Monsieur Windu ?
- Je vous suis, Madame Windu. »