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Par Lusiana Windu



V

Lorsque je rentrais à la maison, mon maître était tranquillement installé dans un des fauteuils de la bibliothèque. Durant une fraction de seconde, je crus à nouveau que mes émotions allaient me submerger. Mais je me ressaisis rapidement.

" _Ça y est ? Tu es calmée ? " Me demanda-t-il sans même lever un regard vers moi.
Je serrais les dents pour ne pas lui répliquer vertement.
" _Oui, Maître. " Répondis-je. Il me fallut puiser dans toute la force de mes nouvelles résolutions pour y mettre toute l'humilité d'un Padawan envers son maître.
" _Bien. "

J'attendis quelques secondes. Mais il n'ajouta rien. Je m'inclinais respectueusement, et le laissais pour remonter dans la chambre de Merine pour reprendre mon travail. J'étais Padawan Jedi. J'étais son élève, et ne devait être rien d'autre. J'étais Jedi. Je deviendrais Chevalier. Ma nature de femme devait se taire. Je devais m'abandonner entièrement et complètement au service de la Force. Je commençais à comprendre toute la difficulté du sacrifice. Il n'y avait pas que l'entraînement physique, l'assimilation des connaissances et la compréhension des pouvoirs de la Force qui rendaient la formation de Jedi particulièrement difficile. Quelque part, on nous demandait aussi de nier notre nature d'êtres émotifs, au moins d'une partie de nous même.

En fait, c'est beaucoup plus complexe que cela. Mais c'était ce que j'avais compris du haut de mes seize ans. J'en avais encore beaucoup à apprendre…

" _Lusie ! " M'appela Qui-Gon alors que jétais arrivée à mi-palier.
" _Oui, Maître ?
_Je… Je comprends que cette épreuve puisse te paraître particulièrement difficile. " Me dit-il doucement. " Elle ne l'est pas seulement pour toi. " Je restais un peu perplexe devant cet aveu fait à mots couverts. Je ne savais comment l'interpréter. " Mais tu es forte. Tu y arriveras, Lusie.
_Merci de votre confiance, Maître. Je vous prie de m'excuser pour mon attitude de toute à l'heure.
_Ce n'est rien, Lusie. Je comprends parfaitement.
_Non, Maître. Vous pouvez comprendre, mais dans une certaine limite. Vous ne vous êtes certainement jamais retrouvé dans la même situation que moi. C'est impossible.
_Les situations sont différentes, Lusiana. Seulement les situations. Mais le fond du vécu est le même, et nous avons les mêmes leçons à en tirer. Et quand nous croyons avoir compris la leçon, c'est souvent là que nous baissons notre garde et que nous faisons les mêmes erreurs. Mais quand nous nous en rendons compte, il est trop tard. "

Je le regardais un instant, toujours autant intriguée sur ce qu'il avait à me dire réellement.

" _Je suppose que c'est encore un de vos enseignements que je comprendrais en temps voulu. " Lui répondis-je.
" _Tu es intelligente, ma Padawan. Et tu es sage. Tu comprendras certainement plus vite que je ne l'ai fait. " Il me sourit un peu tristement. " Travaille bien. "


Durant les jours qui suivirent, je vis encore moins mon maître que durant la première partie de notre séjour sur Alderaan. J'avais l'impression qu'il cherchait maintenant à m'éviter délibérément. Et lorsque nous étions obligés de nous côtoyer et de nous parler, je sentais au son de sa voix, à ses expressions que cela lui coûtait. Pourtant, je ne sentais pas que j'avais baissé dans son estime. Cela faisait maintenant trois ans que je vivais auprès de lui. Et je commençais à bien cerner le lien qui m'unissait à mon maître, ce lien exceptionnel qui unit deux êtres doués de la Force. Toute leur vie, un maître et son Padawan restent unit par cette complicité indéfinissable qui leur vient de leur sensibilité aux voix de la Force. Jamais elle ne s'étiole, jamais ce lien ne se rompt, même lorsque, fait rarissime, l'un d'eux s'égare sur des chemins sombres et avilissant. Même lorsque l'un d'eux sombre, l'autre ressentira toujours sa présence, et saura mieux que quiconque ce qui anime son esprit et son cœur.

Qui-Gon et moi restâmes liés à tout jamais. Et même aujourd'hui, alors que j'écris ces lignes, au crépuscule de ma vie, je ressens ce lien en moi de manière aussi vivace que lorsque jétais son élève.

Je ne ressentais donc pas à cette époque que mon maître me rejetait. Par contre, je le sentais en proie à une souffrance de plus en plus forte, et je le sentais commencer à se murer dans une solitude impénétrable. Je cherchais à en découvrir la cause. La peur est le chemin qui mène du côté obscur. La peur mène à la colère, la colère mène à la haine, la haine mène la souffrance. Disait maître Yoda.

La colère… Je la sentais gronder autour de moi. Ce n'était qu'un murmure. Mais je pouvais la sentir vibrer, sourdement, insidieusement. Elle commençait à poindre, comme cette douleur lancinante et discrète qui annonce l'arrivée imminente d'une terrible migraine. Je ne pourrais trouver meilleure métaphore. La colère était en train de roder autour de nous, impalpable, irritante, sans que nous sachions pourquoi. Elle nous obligeait à faire de gros efforts pour nous contrôler. La sérénité s'en allait petit à petit. Nous étions maussades, pas franchement de mauvaise humeur, simplement maussades et taciturnes. Je sentais la colère s'insinuer dans l'esprit et le cœur de mon maître. Et fatalement, je commençais à avoir peur malgré moi. Je craignais que cette belle harmonie dans laquelle nous vivions tous les deux depuis trois ans ne fut déjà plus qu'un souvenir. Je sentais les efforts qu'il devait faire pour lutter contre son agacement. Je ne savais quoi faire pour l'aider. Je ne savais pas nous plus s'il avait vraiment besoin de mon aide.

De mon coté, je me sentais mieux d'avoir parlé à cette vieille dame dans le parc. Elle m'avait ouvert les yeux. Il fallait que je sois lucide. Qu'avais-je à espérer d'entretenir de tels sentiments à l'égard de mon maître ? Je ne pouvais m'engager sur ce plan vis à vis de lui. Et je savais aussi que tout engagement de sa part était exclu. Il était maître Jedi. Et jétais sur le chemin pour devenir chevalier à mon tour. Je ne pouvais honorer qu'un seul engagement, celui que j'avais pris envers la Force et l'Ordre Jedi. Je ne pouvais me consacrer à autre chose que le service de la paix et de la justice. J'avais moi aussi reçu ce don, comme les autres chevaliers depuis des siècles avant moi. Je ne pouvais honorer qu'un seul engagement, celui que j'avais pris envers la Force et l'Ordre Jedi. Je ne pouvais me consacrer à autre chose que le service de la paix et de la justice. C'était un don merveilleux qui me remplissait de ce bonheur altruiste, de cette satisfaction désintéressée, intime et dénuée d'orgueil d'avoir accompli son devoir, suivant sa conscience, en harmonie avec nos valeurs intimes. Devenir Jedi n'était pas un but. C'était tout simplement donner un sens à mon existence. Il en était de même pour Qui-Gon. Et sans être dans une impasse, nous savions l'un comme l'autre que nous ne pouvions demander à l'autre de renoncer au sens de sa vie. C'eut été de l'égoïsme, tant envers l'autre qu'envers tous ceux qui avaient besoin de notre aide, cette aide que la Force nous permettait de leur apporter. Ne pas répondre à nos devoirs eut été de l'égoïsme. Et l'égoïsme est en contradiction avec ces valeurs intimes qui nous permettent de faire la part des choses entre le bien et le mal. Renoncer à ce bonheur personnel n'est pas un bien grand sacrifice. Si on ne vit que pour soi, on ne vit pas pleinement.

J'en étais arrivée à cette conclusion un peu trop idéaliste. Mais à cette époque, elle me rassurait. J'étais une adolescente prometteuse au niveau de ma formation de Jedi. Mais jétais encore bien innocente et naïve sur les tourments de la vie. Je manquais singulièrement de maturité sur la question des sentiments. Et jétais à cet âge où on ne doute de rien ou presque. Même si j'éprouvais encore un pincement au cœur en me disant que le bonheur conjugal m'était interdit, je me disais que cette douleur ne serait que passagère et que le noble destin qui m'attendait valait bien ce sacrifice. Je me disais que ma peine finirait par s'évanouir bien vite dans le bonheur plus intime de l'accomplissement de mon devoir. Vraiment, je ne doutais de rien. Dans un élan de romantisme aussi exalté que ridicule et déplacé, je sacrifiais donc mon bonheur personnel sur l'autel du devoir, me disant que prendre et accepter une telle décision prouvait bien que jétais digne d'être Jedi, que j'avais acquis la grandeur d'âme nécessaire. En fait, je m'enveloppais dans une satisfaction orgueilleuse. Quelque fois, le remède est pire que le mal. Mais on ne s'en rend pas toujours compte sur le moment.

Pourtant, cette résolution, de refréner les pulsions de mon cœur et de cesser de poursuivre une chimère, commençait à me redonner la paix intérieure qui me manquait depuis plusieurs jours. Tout était redevenu normal ou presque. Car le cœur a ses raisons que la raison ignore. Et je ne pouvais m'empêcher de continuer d'aimer Qui-Gon. J'y trouvais même un plaisir que je ne connaissais pas. Le secret que je m'efforçais de ne pas trahir provoquait en moi une délicieuse douleur, rendant cet amour d'adolescence encore plus noble et plus romantique. Il lui donnait une saveur douce et indolente. Mon maître devenait un homme inaccessible, complètement idéalisé par la noblesse de son devoir. La vieille dame du parc avait raison. L'amour ne connaît qu'une seule loi, la sienne. Rien ni personne ne peut empêcher un cœur d'aimer. Nous ne déterminons pas la nature des sentiments qui nous portent vers une personne. Tout ce que nous pouvons faire, c'est de les transcender afin qu'ils ne nous affectent pas plus que de raison. Je n'aimais plus mon maître comme avant, ni à la manière d'une Padawan, ni à la manière dont une fille aime son père. Je voyais toujours en Qui-Gon mon professeur. Mais je voyais désormais aussi en lui l'homme qu'il ne pouvait pas manquer d'être au fond de lui. J'étais encore trop jeune pour rêver d'autre chose qu'au partage d'un amour sommes toute platonique. Et je commençais à aimer cette image que je me donnais de moi, celle d'une jeune femme belle, courageuse et généreuse au point de renoncer à l'amour de sa vie par altruisme et sens du devoir, acceptant en silence la douleur de ce sacrifice.

Nous en étions donc au point où mon maître, adoré tel une icône inaccessible, se cloîtrait dans un silence que j'interprétais comme étant le résultat de sa propre passion pour moi qu'il cherchait lui aussi à museler, et moi me drapant dans le manteau orgueilleux du sacrifice par devoir. Quel tableau idyllique, en vérité ! Je nous imaginais déjà bien des années plus tard, moi chevalier et maître, nous avouant cette passion mutuelle que nous avions du étouffer dans l'œuf, la voix et le regard pleins de nostalgie, mais l'esprit en paix d'avoir fait ce que nous avions à faire.

Mais cétait sans compter sur mon caractère franc et bien trempé, et sans l'esprit rebelle de mon maître. Si j'ai appris une chose dans cette vie, c'est que le destin est facétieux et que rien ne se passe comme nous le prévoyons, même pour les Jedi qui ont eux quelques aptitudes à voir l'avenir.

Je venais de terminer mon beau discours sur les devoirs des Jedi et sur la nécessité de l'entraide entre les peuples. Maître Jinn était bien sur présent. Et je fus chaleureusement applaudie. A la fin de la réunion, mon maître me demanda :
" _J'ai envie d'aller me promener un peu. Me ferais-tu le plaisir de m'accompagner ? L'entrevue qui était à mon emploi du temps vient d'être reportée.
_Bien sur, Maître. " Répondis-je le cœur tressaillant de bonheur de passer quelques instant seule avec lui.

Nous marchions donc sans but apparent depuis plus d'une heure dans les rues, mon maître, silencieux comme à son habitude. J'avais pu repenser à ce qu'il s'était passé depuis que nous étions arrivés sur Alderaan. Et à nouveau, lorsque je pensais à mon maître, je me disais que j'avais pris la bonne décision, renoncer à mes sentiments, et reprendre la maîtrise et le contrôle de mes émotions.

" _Lusiana, tu as beaucoup appris durant ses derniers jours. " Me dit-il alors, rompant son mutisme.
" _Que voulez-vous dire ?
_Tu as découvert beaucoup de chose. Est-ce que tu as envie que nous en parlions ? "

J'hésitais un instant, avant de répondre. J'évitais aussi de le regarder, alors que je sentais l'éclat bleu de ses yeux sur moi.

" _Sauf votre respect, non, Maître. Je crois que je préfère garder tout ça encore pour moi. " Lui répondis-je. " Je ne me sens pas encore prête à vous en parler.
_Sans doute le serais-tu avec quelqu'un d'autre ? Un autre maître, peut-être ?
_Pas d'avantage. Avec une personne qui ne connaît pas bien les Jedi, je risque de ne pas être bien comprise. Mais avec un autre maître… je ne serais pas aussi à l'aise qu'avec vous ?
_Bien. Quand tu seras prête, tu sais que je suis là, si tu as envie d'en parler.
_Oui, je sais, Maître. "

Comment dire à cet homme que son élève était amoureuse de lui ? Comment avouer quelque chose d'aussi intime ? Et puis, j'avais résolu de maîtriser mes sentiments et me comporter en digne Padawan.

" _Tu sais, Lusie. Parfois, la vie nous mène sur des chemins que nous avions résolus ne jamais parcourir.
_Je m'en suis rendue compte. Mais on peut toujours rebrousser chemin et reprendre la bonne route.
_On ne peut jamais faire demi-tour, pas en ce qui concerne la vie. Tout ce qu'on peut faire, c'est continuer en assumant du mieux que nous pouvons les conséquences, ou bien couper à travers pour reprendre le bon chemin. Mais on ne revient jamais au point de départ. Et lorsqu'on coupe à travers champ, il faut s'attendre à parcourir des terrains auxquels nous ne sommes pas préparés. Il faut débroussailler, et c'est long et difficile. Parfois, on n'y arrive jamais.
_C'est un peu comme lorsqu'on commence à apprendre les voies de la Force. C'est une vie longue et difficile, si tant est qu'on y arrive. " Répondis-je. " Mais ce choix, nous ne pouvons que le prendre seul.
_C'est ça. " Il se tut un instant et me regarda.
" _J'ai fait mon choix, Maître. Il y a bien longtemps déjà.
_Je ne parle pas de ton engagement de Jedi, Lusie.
_Quand on prend un engagement pareil, est ce que cela n'exclut pas tous les autres ? " Répliquais-je. Il savait, il avait compris.
" _Il arrive aussi que nous ne puissions choisir. Certains événements de notre vie nous arrive sans que nous n'y puissions rien.
_Dans ce cas, il ne nous reste plus qu'à couper à travers champ, et surmonter cette épreuve. " Répondis-je en m'éloignant de lui, pour aller regarder l'étal d'un marchand de fruits.
" _Je ne suis pas encore prêt à couper à travers champ.
_Moi, si. Et nous n'avons pas le choix, Maître. Ce chemin dont vous parlez ne nous mènera nulle part. Et vous le savez.
_En es-tu sûre ?
_Certaine.
_Moi pas. La vie nous a menés là où nous sommes. Et nous devons vivre ce que nous avons à vivre. "

Je le regardais un instant, interloquée. Depuis le début de la conversation, je pensais que Qui-Gon parlait de mes sentiments. Je me demandais maintenant si je comprenais parfaitement où il voulait en venir vraiment. Je me demandais soudain si je comprenais bien les sous-entendus qu'il faisait. Qui-Gon Jinn ne serait-il laissé tourné la tête pas la jolie Padawan que jétais à l'époque ? Non. C'était impossible. C'était mon cœur de midinette qui faussait mon jugement. Vraiment, l'amour vous fait croire quelques fois des sottises inimaginables. J'éprouvais des sentiments très forts pour lui. C'était évident. D'ailleurs, je n'avais pas réussi à les lui cacher. Mais ce romantisme ambiant que je découvrais sur Alderaan auprès de Merine et de ses amis me montait vraiment à la tête. Je perdais ma lucidité, manifestement. Aller jusqu'à penser que mon maître pouvait lui aussi éprouver de tels sentiments à mon égard était vraiment une folie.

" _Laissons ça pour le moment. " Me dit-il alors d'un air grave.
" _Non, au contraire. Parlons-en. C'est vous qui avez voulu en discuter.
_Mais c'est toi qui avais raison. "

Ce fut son tour de s'éloigner rapidement.

A quoi jouait-il ? Décidément, j'avais de plus en plus de mal à le comprendre. Je haussais les épaules. Si lui ne savait pas où il en était, moi je le savais. Et je savais ce que j'avais à faire.

" _Demain, j'ai envie d'aller dans les prairie des Carsides. Les autorités Alderaaniennes pensent que c'est un bon endroit pour installer un groupe de réfugiés. Mais les caamasiens voudraient l'avis des Jedi. Voudrais-tu m'y accompagner ? A moins que tu n'aies d'autres projets.
_Non, aucun, Maître. Mon devoir est de vous accompagner, donc vous pouvez compter sur moi.
_Ton devoir ? Tu ne m'accompagnerais que par devoir ? Je pensais que la promenade pouvait te plaire. " Me dit-il déçu.
" _Maître, à moins que vous n'ayez réellement besoin que je vous accompagne, je ne pense pas que ce soit une très bonne idée que je vienne.
_J'aurais aimé que tu viennes. Depuis que nous sommes sur Alderaan, j'ai un peu délaissé ta formation.
_Vous avez fait ce que vous avez jugé devoir faire.
_Je me disais qu'un endroit isolé pouvait être propice à quelques exercices mentaux. Le calme, la nature… mais sans doute as-tu raison. Je dois en avoir plus besoin que toi.
_Maître, je ne sais pas…
_Lusiana, sans que nous nous en rendions compte, des choses très sérieuses nous sont arrivées à tous les deux.
_Oui, c'est ce que je pense aussi. Mais je ne sais pas ce qu'il en est exactement pour vous.
_Si je le savais moi-même ! " Soupira-t-il.
" _Vous devriez y aller seul, Maître.
_Oui, tu as raison. Mais…
_C'est ce qu'il y a de plus raisonnable. "

La discussion sur ce sujet délicat s'arrêta là. Nous prîmes le chemin du retour. Qui-Gon me questionna sur ce que j'avais fait avec Merine, sur ses amies. Et je lui racontais ce que j'avais vu de la vie de la jeunesse aristocratique de la planète.