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Par Lusiana Windu



VII
Page 84


C’était la voix qu’elle avait déjà entendue, celle qui lui disait d’avoir confiance, celle qui…venait de la Force !
La jeune Jedi posa alors la main sur le front de son amie évanouie. Elle ferma les yeux et se concentra. Elle sentit la Force affluer en elle. Elle la sentit imprégner ses paumes, jusqu’au bout des ses doigts, prolonger ses phalanges, puis sortir d’elle et entrer dans l’esprit de Washa. Des images chaotiques affluaient à son esprit. C’étaient des images turbulentes et bouleversées. Elle avait l’impression de voyager dans un tourbillon frénétique à une vitesse complètement folle. La Jedi s’efforça de garder son calme et de ne pas se laisser étourdir. Puis, elle eut l’impression de plonger dans un gouffre sans fond, sombre et froid. Ne pas se laisser gagner par la panique et la peur. Lusiana se sentit alors glisser plus doucement. Sa chute s’était ralentie. Un pré d’herbe tendre s’étendait sous ses pieds. Au milieu, il y avait un arbre immense et majestueux, qui déployait ses branches au-dessus de la prairie où Lusiana commençait à apercevoir des petites fleurs blanches s’épanouir. Elle posa en douceur, ses pieds s’enfonçant dans l’herbe comme dans un tapis moelleux et douillet. L’air était doux. Une brise tiède caressait doucement la peau du visage de la princesse. Le soleil brillait dans un ciel d’azur et pur. Mais ses rayons ne brûlaient pas. Ils dispersaient leur chaleur avec une tendre quiétude. Lusiana se dirigea alors vers l’arbre, au milieu de la prairie. Sous son ombre protectrice, le corps de la jeune femme paraissait y être endormie. Lusiana s’élança alors vers son amie. Mais à quelques mètres de l’arbre, elle se cogna contre une barrière invisible. La princesse voulut contourner l’obstacle, mais tout ce qu’elle pouvait faire, ce fut de faire le tour de l’arbre sans pouvoir s’approcher de Washa.
« _Washa ! » Cria-t-elle. « Washa ! Je t’en prie ! Réveille-toi ! Washa ! Tu m’entends ? »
Mais tout ce qu’elle obtint comme réponse fut le chant des oiseaux qui s’étaient perchés sur les branches de l’arbre. Lusiana les regarda un instant, sans vraiment les voir, cherchant un moyen de s’approcher de Washa. Elle s’aperçut alors que les volatiles pouvaient circuler complètement librement, s’élançant du feuillage pour aller virevolter en complète liberté au-dessus de la prairie. La princesse fit appel à la Force pour s’élever comme eux vers le ciel et s’approcher de l’arbre pour atteindre Washa. Mais la barrière s’interposait toujours entre elle et la jeune naboo. Pourquoi est ce que les oiseaux pouvaient s’approcher et pas elle ? Il y avait une solution. Mais elle ignorait laquelle. Elle devait avoir omis quelque chose pour qu’elle ne réussisse pas.
« _Voyons, Lusie. Réfléchis. Où est ce que tu te trouves ? Dans l’esprit de ta copine. Tout ce qui est ici n’est qu’une création de l’esprit de Washa. Rien de plus. Donc, cette barrière qui t’empêche d’approcher n’est rien qu’une protection que Washa s’est créée. Il n’y a qu’elle qui peut t’autoriser à t’approcher. » Se dit-elle à haute voix.
Lusiana s’assit alors dans l’herbe, et s’appuya le dos contre la barrière mentale.
« _D’accord, Washa. C’est comme tu veux. Je te laisse tranquille. Roupille autant que tu veux. Mais préviens-moi dès que tu auras envie d’un peu de compagnie. » Lui lança-t-elle. « Tous comptes faits, ce n’est pas si mal, ici. C’est tout de même mieux qu’un vaisseau pourri, perdu au milieu d’un champ d’astéroïdes. C’est vrai que c’est très reposant, ici. Cela ressemble un peu à Naboo, d’ailleurs. Ce qu’il manque, ce sont les grandes cascades blanches qui tombent de la falaise. Mais ça, tu ne peux pas les imaginer. Tu ne les as jamais vues. Et puis, tu as raison. Ici au moins, on respire. Ce n’est pas comme à Otoh. Les autres ne savent vraiment pas ce qu’ils perdent en s’obstinant à rester enfermés dans leurs bulles sous l’eau. Mais, après tout, c’est leur problème. Ils n’ont qu’à se débrouiller tout seuls. S’ils veulent sortir de leur prison, ils n’ont qu’à se décider. Et puisqu’ils sont trop lâches pour affronter la réalité, c’est qu’ils méritent leur sort. Tiens ! Je vais faire comme toi. Je vais dormir un peu. Je vais peut-être même m’installer ici. York York saura bien ramener le vaisseau vers un monde habité où il pourra se débrouiller pour se construire une petite vie peinarde. C’est vrai. Pourquoi courir à travers la galaxie pour aider les autres, alors qu’on est si bien ici et qu’ils ne veulent pas de notre aide ? Tu permets que je reste ?
_’Y a vraiment pas moyen que tu me lâches un peu ! »Entendit-elle gronder derrière elle. « Tu es vraiment la pire des casse-pieds que je connaisse !
_Ah ! Tout de même ! Tu te décides ! »Répondît Lusiana en se relevant.
« _Il y a juste un petit problème, Lusie. Je crois que j’ai quelque chose de cassé. Tu peux venir voir s’il te plaît ?
_Tes désirs sont des ordres. » Répondît la princesse. Elle se retrouva aussitôt matérialisée auprès de son amie. « Bon. Alors ? Qu’est ce que tu as de cassé ?
_Je n’en sais rien. C’est toi la Jedi.
_Un peu facile ta réponse. Je te rappelle que nous sommes dans ton esprit. Alors, aide-moi un peu.
_A vos ordres, capitaine. Je crois que le problème se situe au niveau de ma jambe et de mon bras. Mais on verra ça quand je serais réveillée. Le plus gros pépin c’est ma tête. Je crois que j’ai les fusibles qui ont sauté et aussi quelques câbles de déconnectés. Tu peux voir ce qui ne va pas ? T’aurais pas un truc de Jedi pour m’arranger ça ?
_Je crois que tu as tout reconnecté toute seule, ma vieille. Lève-toi pour voir ?
_Hé ! Je te rappelle que j’ai la jambe cassée.
_Oui. Mais nous sommes dans ton esprit. Alors…
_Oui. Mais c’est là le problème. Je t’assure que j’ai encore besoin d’un peu de maintenance.
_Bon, d’accord. Il faut juste que je trouve quoi faire. Laisse-moi réfléchir. »